Mitchell est né à Nice en France en 1879. Son père, John L. Mitchell était sénateur du Wisconsin. Durant son enfance, il vécut dans les environs de Milwaukee à West Allis. Son grand-père, Alexander Mitchell, était un polticien renommé du Wisconsin et fut à l'origine de la ligne de chemin de fer Milwaukee Road. Billy Mitchell fut élève au sein du Columbian College devenu par la suite l'Université George Washington. Au sein de cet établissement, il adhéra à la fraternité Phi Kappa Psi. Il s'engagea ensuite dans l'armée à l'âge de 18 ans, alors que les États-Unis étaient en conflit avec l'Espagne. Il grimpa rapidement dans la hiérarchie, notamment grâce à l'appui de son père et rejoignit l'U.S Army Signal Corps (corps des transmissions). Visionnaire, il prédit dès 1906 que les futurs conflits allaient se jouer dans les airs et non plus uniquement au sol. Mitchell fut instructeur à Fort Leavenworth dans le Kansas puis servit aux Philippines et en Alaska. Il fut assigné à l'état-major général à l'âge record pour l'époque de 32 ans. On l'incorpora au sein de la division aéronautique du Signal Corps où il fut en charge de l'aviation militaire américaine qui en était encore à un stade peu avancé. Il assura cette fonction jusqu'à la création de l'Army Air Service en 1918. En 1916, il prit des cours de pilotage à titre privé. L'armée l'avait en effet considéré comme trop vieux et trop gradé pour un entraînement. Mitchell retourna aux États-Unis au début de 1919 et fut nommé directeur député de l'Air Service tout en conservant son grade de brigadier général. Au sein de l'Air Service, il paraissait clair que Mitchell recevrait la fonction de directeur mais l'armée lui préféra le major général Charles T. Menoher de l'armée de terre qui était également commandant de la division Rainbow en France (42e d'infanterie). Ce choix exprimait la volonté de conserver le commandement opérationnel des forces aériennes par les forces terrestres. Mitchell ne partageait pas l'opinion relativement répandue qui avançait que la Première Guerre mondiale était la guerre qui avait mis un terme à tous les autres conflits et qui empêchait d'autres hostilités dans le futur. Sa relation avec ses supérieurs continua à se dégrader lorsqu'il attaqua le département de la Guerre et le département de la Marine pour leur vision trop étroite -- à ses yeux -- du futur des forces aériennes et de leur potentiel. Mitchell recommandait le développement d'appareils et d'équipements spécialisés : moteurs avec compresseurs, avions équipés de patins pour atterrir sur la neige, amélioration des systèmes de visée pour les bombardements, « torpilles aériennes » (concrétisées plus tard par les roquettes et les missiles). Il mit en place l'utilisation des avions pour combattre les feux de forêt et réaliser des patrouilles le long des frontières. Il encouragea la participation aux divers records relatifs à l'aéronautique : traversées des océans, tour en avion des États-Unis, etc. Il demandait à ses pilotes d'essayer de rivaliser dans tous les domaines que ce soit la vitesse, l'endurance ou encore l'altitude afin de mettre en avant l'aviation. Mitchell se mit à dos la marine en affirmant pouvoir couler des bâtiments dans des « conditions de guerre », et qu'il était en mesure de le prouver si on le laissait bombarder les cuirassés allemands. En 1921, il réussit à couler plusieurs navires, dont le cuirassé allemand Ostfriesland et le navire américain Alabama. Les tests ne se firent toutefois pas dans les mêmes conditions que celles que l'on peut rencontrer durant la guerre : le cuirassé Ostfriesland n'était pas commandé et ne répliquait pas aux attaques par un feu nourri. La destruction quasi-immédiate du cuirassé allemand ne permit pas aux ingénieurs de la marine de procéder à des essais avec différentes munitions, alors que ce protocole devait être suivi. Les pilotes de Mitchell passèrent outre et bombardèrent le navire lors d'une attaque coordonnée. Mitchell avait toutefois obtenu la preuve que la flotte était vulnérable. En 1922, il rencontra son homologue italien, Giulio Douhet, un expert en aéronautique qui avait écrit l'ouvrage The Command of the Air, un document que Mitchell diffusa peu après au sein de l'Air Service. En 1924, les supérieurs de Mitchell l'envoyèrent à Hawaii puis en Asie afin de l'écarter des devants de la scène militaire. Mitchell travailla alors sur un rapport de 324 pages qui prédisait une guerre avec le Japon et l'attaque sur Pearl Harbor, une prémonition qui allait devenir réelle une dizaine d'années plus tard. Mais son analyse fut ignorée à l'époque. Il rencontra des difficultés au sein de l'armée avec Charles Menoher et Mason Patrick. Le Lampert Commitee de la Chambre des représentants des États-Unis proposa de créer une armée de l'air indépendante de la marine et de l'armée de terre, ainsi qu'un département de la défense pour superviser ces trois entités. Mitchell avait participé à l'ébauche de cette nouvelle vision des forces militaires qui ne plaisait pas à tout le monde. Le département de la Guerre avait approuvé la proposition qui visait à établir un quartier général pour l'Air Force, afin de moderniser et étendre l'Air Service, mais il se rétracta au vu des objections de la marine. Cette décision irrita profondément Mitchell. En mars 1925, il fut rétrogradé au rang permanent de colonel et fut transféré à San Antonio au Texas en tant qu'officier de l'armée de l'air dans un corps des forces terrestres. Si la rétrogradation n'était pas rare à l'époque (Mason Patrick avait lui-même été major général puis colonel), son application dans le cas de Mitchell apparaissait comme une punition et une volonté de l'écarter. Il avait tenté de rester directeur assistant de l'Air Service au terme de son mandat mais le secrétaire de la guerre, John Weeks décida de le transférer.
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“ S'il est aussi antipathique, fourbe et arrogant qu'il l'est dans ce documentaire, Billy Mitchell mérite surtout le titre de King des Cons. ”— Zepequeno 4 septembre 2019
“ Un troisième opus qui n'est pas une connery. Duo exaltant, chef œuvre spielbergien, Indiana Jones est une saga incroyablement fédératrice. ”— Suzanneastic25 février 2014
“ Revoir Indiana Jones 3 c'est revoir un enchainement de scènes toutes plus cultes les unes que les autres. C'est clairement le meilleur des 3 ”— LeMickeyD 4 juillet 2011