John Byrne est né au Royaume-Uni, à Walsall près de West Bromwich, le 6 juillet 1950. Son père, Franck est urbaniste et sa mère est femme au foyer. Il vit en Angleterre jusqu'à l'âge de 8 ans car son père est alors nommé auprès du gouvernement de Calgary. Toute la famille part émigrer au Canada. Ils y resteront plus de 20 ans. Il poursuit des études au Alberta College of Art de Calgary au début des années 1970 mais, insatisfait de l'enseignement, il l'abandonne deux ans plus tard. En 1975, John Byrne débute sa carrière de dessinateur pour Charlton Comics avec la série Wheelie and the Chopper Bunch. Très vite, Marvel Comics l'engage en 1976, pour travailler sur Iron Fist avec Chris Claremont ainsi que d'autres séries comme Les Champions ou Marvel Team-Up. C'est ainsi qu'on lui confie le dessin des X-men nouvelle mouture, toujours avec Claremont. Cette série deviendra une des populaires de l'époque et le duo Byrne/Claremont fonctionne très bien : chacun apporte ses idées au scénario, au choix des personnages et à l'intrigue. Ainsi, pour la saga du Phénix Noir, tandis que Claremont à l'idée du Club des Damnés, Byrne invente le personnage de « Jason Wyngarde » (le Cerveau). L'influence de Byrne est grande au niveau des aventures des X-Men. Si Serval est un super-héros canadien et que l'équipe des X-Men est envoyée dans ce pays pour plusieurs épisodes face à la Division Alpha, c'est sûrement parce que Byrne souhaite que son pays joue un rôle dans les aventures de ses héros. Durant plusieurs années, les deux hommes enchaînent les aventures de l'équipe des mutants avec talent. Byrne est alors reconnu par les fans et par la profession comme un des meilleurs dessinateurs de sa génération. D'autres super-héros sont dessinés ou même scénarisés par Byrne après les X-Men : Les Vengeurs, Captain America, La Division Alpha et surtout Les Quatre Fantastiques qu'il suivra durant six années et qu'il mènera, pour beaucoup, au même niveau de qualité que les X-Men. En 1986, John Byrne ne peut refuser une occasion unique pour un dessinateur de comics : DC Comics lui propose de prendre en main Superman ! Il quitte donc Marvel et s'attelle à la tâche. Son travail dure deux ans et permet à DC Comics de reconquérir le public de Superman et de le remettre au goût du jour. Au début des années 1990, John Byrne rejoint Dark Horse, une société beaucoup moins importante que Marvel ou DC mais qui lui promet de laisser libre cours à son imagination. Il peut monter de toutes pièces les séries qui lui tiennent à coeur Ainsi naît Next Men puis Danger Unlimited et enfin Babe. Les ventes de ses séries vont en décroissant, le public adhérant de moins en moins aux choix de l'auteur. Byrne reprend donc en main Wonder Woman pour le compte de DC mais après quelques années loin de Marvel celle-ci lui propose un challenge impossible à refuser : Spider-Man, le héros emblématique de la maison ! Toutefois, cette époque n'est pas une aussi grande réussite au niveau des ventes et au niveau de l'accueil du public que pour Superman. On reproche à l'auteur de trop remettre en cause le passé de l'homme araignée dans la série Spider-Man : Chapter One. Il faut attendre 1999 pour que Byrne retrouve les héros qui l'ont révélé au public :il signe la série « X-Men : The Hidden Years ». Ces aventures sont situées entre la fin de la première série et le début des nouveaux X-Men. Le succès est de nouveau au rendez-vous et permet à Byrne de travailler deux ans sur la série. Beaucoup plus à l'aise avec ces personnages bien connus, Byrne prend des libertés au niveau style et s'inspire de Neal Adams pour remplacer les cases rectangulaires par des cases de toutes les formes. Des dissensions avec Marvel (les ventes s'essoufflent et les choix scénaristiques de Byrne sont remis en cause par la direction) obligent pourtant Byrne a partir et la série s'arrête. Il faut dire que les X-Men sont devenus une franchise très importante pour Marvel et les séries dérivées se multiplient. La première adaptation des X-Men au cinéma est un succès. Cela pousse Marvel à dépoussiérer ses publications pour profiter du nouveau public potentiel. DC Comics accueille donc une nouvelle fois l'auteur pour reprendre « Superman/Batman : Generations » et travailler sur d'autres projets tels que JLA avec son ancien compagnon Chris Claremont, autre légende des comics, The Demon, Doom Patrol, Action Comics... Si Byrne est reconnu de façon quasi unanime pour son travail sur X-Men et Fantastic Four (qui est d'ailleurs régulièrement réédité), il est contesté et souvent renié pour nombre de ses autres reprises de personnages. Ayant été salué pour avoir ressuscité Fantastic Four puis Superman, il s'est forgé une réputation de scénariste capable de faire renaître une série. Mais ses deux courts passages sur Hulk, son travail sur West Coast Avengers ne sont guère appréciés et n'ont pas été réédités. Spider-Man : Chapter One qui réécrit les débuts de Spider-Man a été renié par l'éditeur qui ne fait pas mention de l'origine réécrite par Byrne dans les autres séries sur le personnage. Il avait d'ailleurs fâché Kurt Busiek qui lui avait été très respectueux des histoires originales de Lee et Ditko dans Untold Tales of Spider-Man. Son travail le plus contesté, même s'il est salué par certains et souvent réédite, est sa redéfinition (avec Marv Wolfman) de Superman. Byrne a effacé la quasi-totalité de l'histoire du personnage et notamment son passé en tant que Superboy. Même si Byrne a admis plus tard que c'était une erreur, sa décision a affecté la continuité d'autres séries DC (Legion of Super-Heroes notamment) et a forcé les auteurs a de multiples révisions de la continuité qui ont embrouillé l'univers DC alors que le but de Crisis on Infinite Earths était de le clarifier. Mark Waid, Alan Moore et Grant Morrison ont exprimé l'opinion qu'en cherchant à se débarrasser de nombreux éléments du passé de Superman, on avait aussi jeté ce qui en faisait le charme. D'ailleurs les auteurs successifs ont progressivement ramené le personnage à ce qu'il était avant que Byrne ne le prenne en main.
Ce documentaire se présente comme un film d'enquête «sur les vies cachées de quelques uns des hommes politiques les plus puissants» des Etats-Unis. Son réalisateur, Kirby Dick, pri...
Une histoire d'amour dans les années 60, au cœur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock'n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Gre...
Pour démasquer Tortuga, trader féroce esclave, le capitaine Gordon va sous un autre nom à San Salvador, mais il est emprisonné. La liberté avec laquelle Manuela régnera une île peu...
La vestale Tanit, fille du grand prêtre Benakon de Thèbes, a rejoint son amant Tumos, un sculpteur. Découverte par les hommes de son père, Tanit est ramenée chez Benakon. Il lui pr...
“ Les titres interprétés par les acteurs n'arrivent pas à la cheville des originaux, certains sont massacrés... Pourtant l'idée était bonne ”— mia 5 décembre 2011
“ les 60's , Liverpool, US, l'amour, la guerre du Vietnam, Jude et Lucy, la révolution et 34 chansons des Beatles!
ouuuf! Le rêve! ”— salma 7 juin 2012
“ Vibrant hommage à toutes les formes d'art (peinture musique...)et aux Beatles. On veut croire en l'amour et vivre dans les 60': pari réussi! ”— axeltarride 8 juillet 2012