Connue pour...
Diplômée en droit et en sciences économiques à Paris, puis de l'Institut des Sciences politiques, Lyne Cohen-Solal opte pour une carrière de journaliste économique. Elle a travaillé pendant quinze ans pour l'hebdomadaire Le Nouvel Economiste et a enseigné en même temps au CELSA les relations avec la presse.
Elle entre au cabinet du premier ministre Pierre Mauroy en 1982 où elle travaille à la cellule discours, puis au service de presse. Après une brève interruption d'un an où elle suit son mari aux États-Unis, Pierre Mauroy la recrute de nouveau pour travailler sur l'Internationale socialiste et la fédération des villes jumelées. Elle suit l'ancien Premier ministre quand celui-ci prend la direction du Parti socialiste où elle créée en janvier 1989 Vendredi, l'hebdomadaire des socialistes. Elle en assure la rédaction en chef pendant plus de six ans. Lors de la campagne présidentielle de 1995, elle dirige le service de presse du candidat Lionel Jospin.
En 1997, elle est candidate à la députation, contre le maire de Paris RPR de l'époque Jean Tiberi, dans la 2e circonscription et est battue.
Face aux suspicions d'irrégularitées soulevées par le Canard Enchaîné avant même le scrutin, elle porte plainte contre X pour fraudes électorales devant le Tribunal de grande instance de Paris. Elle dépose un recours en nullité devant le Conseil constitutionnel. En février 1998, ce dernier constatera effectivement l'existence de manoeuvres frauduleuses mais ne prononce pas la nullité de l'élection car elles n'ont pas eu un impact décisif sur le résultat de l'élection.
En 1998, lors des élections régionalesq, elle est présente en troisième place sur la liste de la gauche plurielle conduite par Jean-Paul Huchon qui fait basculer pour la première fois à gauche la région Ile-de-France. Conseillère régionale, elle est désignée présidente de la commission Environnement et est également chargée de mener une réflexion sur l'amélioration et le développement de la démocratie et de la citoyenneté dans la région.
À l'approche des élections municipales parisienne de 2001, elle est partisane de la candidature de Jack Lang dans la campagne interne à la mairie de Paris. Suite au retrait de celui-ci, elle se rallie finalement à celle de Bertrand Delanoë, dont elle devient un des deux porte-parole pendant la campagne officielle. Aux élections municipales de 2001, elle conduit la liste PS « Changeons d'ère » de Bertrand Delanoë dans le 5ème arrondissement face au Maire de Paris sortant, Jean Tiberi, et au candidat officiel du RPR (liste Philippe Séguin), Henri Guaino (qui obtiendra 9% des voix au premier tour). Battue avec 46,57% des suffrages, elle devient cependant conseillère d'arrondissement dans le 5ème et conseillère de Paris (la première fois pour la gauche). Le Maire de Paris lui confie le poste d'Adjointe au maire de Paris chargée du commerce, de l'artisanat, des professions indépendantes et des métiers d'art.
Elle est désignée par le Conseil de Paris membre du conseil d'administration de l'ESPCI ParisTech, du Muséum National d'Histoire Naturelle, et de nombreux établissements d'enseignement. Elle préside depuis 2004 la SEM Parisienne de Photographie.
En juin 2002, elle représente le PS aux élections législatives, toujours dans le 2e circonscription et est une nouvelle fois battue par Jean Tiberi.
En 2006, elle prend position pendant la campagne interne au PS en faveur de Ségolène Royal, candidate à la présidence de la République.
Lors des élections législatives des 10 et 17 juin 2007, où elle est opposée pour la troisième fois à Jean Tiberi, elle obtient 27,70% des voix (29,42% dans le 5e arrondissement) contre 43,30% au député sortant Jean Tiberi (42,15% dans le 5e arrondissement) et 16,16% au candidat du MoDem, Christian Saint-Étienne (14,87% dans le 5e). Au second tour, elle obtient 47,34% des voix (dont 48,95% dans le 5e) contre 52,66% à Jean Tiberi.
Lors des élections municipales du 9 et 16 mars 2008, de nouveau candidate pour le Parti socialiste dans le 5e comme tête de la liste « Paris un temps d'avance » conduite par Bertrand Delanoë, elle obtient au premier tour 34,67 % des voix contre 37,94% à Jean Tiberi, candidat à un cinquième mandat. Elle obtient au second tour 44,1% des voix contre 45% au maire sortant de l'arrondissement (réélu) et 10,9% des voix au candidat du MoDem, Philippe Meyer. L'écart des voix qui la séparent du sortant n'est alors que de 225 sur plus de 25 000 votants. Réélue conseillère de Paris, elle est de nouveau reconduite par Bertrand Delanoë comme adjointe au Maire de Paris, chargée du commerce, de l'artisanat, des professions indépendantes et des métiers d'art.