Après un séjour comme prisonnier de guerre dans un « Oflag », il termine brillamment ses études à Polytechnique , et se rend aux États-Unis pour étudier les particules fondamentales par les interactions de haute énergie des rayonnements cosmiques. Après sa thèse aux États-Unis, il revient en France et devient très rapidement sous-directeur du laboratoire de physique organisé par Leprince-Ringuet à Polytechnique depuis 1936. Lorsqu'il arrive au laboratoire, il fait équipe avec Charles Peyrou, Jean Crussard, André Lagarrigue et un certain nombre de physiciens universitaires. Peu après, André Astier vient rejoindre le groupe. C'est avec Charles Peyrou qu'est envisagée l'expérience des deux grandes chambres de Wilson superposées au Pic du Midi de Bigorre, détecteur impressionnant de rayons cosmiques : cet ensemble a permis de découvrir et de confirmer certaines propriétés des mésons, des mésons lourds et des hypérons. Le Grand Prix Cognacq-Jay de l'Académie des sciences couronne ce travail. Bernard Gregory est exemplaire par sa capacité à mettre la main à la pâte, ce qui est peu courant chez ceux qui sortent de Polytechnique dans les premiers rangs. Après les expériences sur les rayons cosmiques, à partir de 1955, le laboratoire se réoriente en vue de la prochaine mise en service du grand accélérateur de particules, le synchrotron à protons (PS) du CERN. Bernard Gregory prend la direction d'une réalisation audacieuse, une grande chambre à bulles de 81 centimètres à hydrogène liquide. La chambre à bulles est un successeur amélioré de la chambre de Wilson qui donne non seulement les trajectoires des particules ionisantes, mais aussi les caractéristiques de leurs interactions avec les noyaux atomiques présents en grande densité dans le liquide de la chambre. La chambre à bulles à hydrogène arrive au CERN au moment de la mise en service de l'accélérateur : grâce à elle, plus de dix millions de photographies d'interactions nucléaires sont prises et distribuées dans tous les laboratoires européens, apportant une large moisson de découvertes. En 1958, Bernard Gregory est nommé Professeur de Physique à l'École polytechnique. Son arrivée provoque une transformation dans l'enseignement. Le cours sera élaboré par toute une équipe qui se partagera rédaction du cours, leçons magistrales et « petites classes ». C'est le premier germe de ce qui prendra le nom de « département ». Lorsqu'en 1965 le CERN cherche un directeur général, après le départ de Victor Weisskopf et son retour aux États-Unis, c'est Bernard Gregory qui est adopté par le Conseil et désigné comme directeur général, de 1965 à 1970. Bernard Gregory se voit confier la responsabilité du CERN. Les ISR, appareillages nouveaux et uniques au monde, sont construits et le nouveau grand accélérateur, celui de 300 GeV est lancé. Il est encore en fonction, avec des performances améliorées, et il servira d'injecteur au LHC. À son retour à Paris, il prend la direction du laboratoire de Polytechnique mais peu après, il est sollicité pour le poste de directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il n'y reste que brièvement car, en 1975, il se voit confier la direction de la Délégation générale à la recherche scientifique et technique (DGRST). Il meurt le 24 décembre 1977.
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“ L'énergie de Branagh permet d'adhérer totalement à son histoire. Outre ses qualités esthétiques le film possède des scènes terrifiantes ”— Theus27 mai 2013
“ Teinté de romantisme dégoulinant, à la fois superficiel et baclé, certaines scènes sortent du lot mais sont gâchées par l'ensemble! ”— LaGrandeIllusion14 mars 2014
“ Branagh sort la grosse artillerie, mais séduit grâce aux décors somptueux et à sa capacité à générer un vrai souffle de tragédie. ”— wham197813 décembre 2013
“ Branagh rend au roman de Shelley sa dimension tragique de manière généreuse, et accouche d'un redoutable drame fantastique. ”— jenanaipa25 octobre 2014