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Six ans après le XXe congrès du parti communiste en 1956, au cours duquel Khrouchtchev fit son rapport dénonçant les crimes de Staline, un jeune inconnu publie dans la revue "Novy Mir", avec l’autorisation du même Khrouchtchev, un récit qui dévoile publiquement l’enfer des camps : "Une journée d’Ivan Denissovitch". Le texte est admirable, le témoignage indiscutable. Soljenitsyne, qui a passé huit ans de sa vie emprisonné, devient célèbre du jour au lendemain... jusqu’à ce que l’espoir d’une détente s’effondre en URSS. À partir de là commence un long duel avec les autorités soviétiques. Cherchant à éviter l’expulsion de sa patrie qu’il aime par dessus tout et qui nourrit son œuvre, Soljenitsyne passe de la clandestinité à la contre-attaque, ne cessant jamais d’écrire. Aux prises avec la plus puissante police du monde, le KGB, l’écrivain réussit à constituer un réseau de fidèles qui lui permettent de ne pas être réduit au silence.