Ce qu'en pense la communauté
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L'annonce de la fermeture de l'usine Epéda, dans le Loir-et-Cher, provoque la stupeur des ouvriers qui, le mois dernier, faisaient encore des heures supplémentaires. Le travail s'arrête lentement. Au sein de l'usine, c'est désormais le temps qui travaille les individus. Les conversations spontanées qui naissent dans le silence des machines permettent aux ouvriers d'exprimer leur colère et leur incompréhension. La lutte prend forme naturellement. Entre les temps morts, qui préfigurent le chômage et les temps forts de la lutte, les ouvriers, livrés à eux-mêmes, cherchent en vain un interlocuteur.