VWaR
un film de Martin Ziegler
L'histoire de VWaR, c'est comme une fin du monde, pourrait-on dire pour se rassurer. Ses protagonistes quittent un univers urbain, hanté de voix et de bruits d'êtres et de machines qui ne semblent pourtant plus exister ; ils partent pour voir s'il y a autre chose, plus loin, peut-être davantage de nourriture, peut-être ce qu'il y avait avant la fin. L'un d'entre eux renonce en cours de chemin. Les trois autres découvriront, après une longue errance, un grand espace entouré de murs, vide, mais aussi comme en attente d'être cultivé. Le lieu – un ancien domaine ? – est dominé par une vieille maison où habite, seule, une jeune femme, disposant, elle, d'abondantes réserves de nourriture. Mais loin de satisfaire leur recherche, cette découverte suscite étrangement toutes sortes de questions inattendues, comme sur le secret qui ne dit peut-être rien que le secret ou sur la fin qui semble avoir commencé avant ce qu'ils considéraient comme son début.