josloren

C’est après diverses interventions dans le monde de la publicité et de l’illustration, que j’ai rejoint une association de peinture basée dans le Sud de la France. Cela me permettra ainsi de participer à diverses expositions locales et de sympathiser avec son président, artiste peintre professionnel. Ce dernier m’encouragera à présenter mes travaux dans une galerie Marseillaise. Et c’est en 1987,qu’elle organisa ma première exposition « officielle », aux côtés des oeuvres de Bernard Buffet. Le succès est au rendez-vous, et marque définitivement mon entrée dans l’univers des galeries en tant qu’artiste peintre professionnel. L’approche du modèle féminin par Toulouse-Lautrec, Manet, Klimt et Balthus entre autre, m’inspire fortement. Je travaille tout d’abord à l’acrylique , puis je préférai par la suite peindre à l’huile, notamment pour ses veloutés et la profondeur de ses coloris . Je joue avec la transparence des tissus, laissant deviner les rondeurs féminines . Il se dégage ainsi de mes modèles, une douce et mystérieuse sensualité. J’ admire l’oeuvre de sculpteurs tel que Rodin, Camille Claudel et Carpeaux, qui ont su passionnément , donner vie à ces courbes de marbre blanc, polies et lustrées, émergeant d’un bloc mal dégrossi. Je m’’inspire également de la mythologie Gréco-romaine, et plus précisément de son cortège de déesses lascives entourées de faunes malicieux. L’univers fantastique du film « La Belle et la Bête » de Cocteau, me pousse à explorer dans mes oeuvres cette idée qu’une Belle (douceur et sensualité féminine) puisse attirer une Bête (masculinité virile, tour à tour attirante et effrayante). J’ai également eu le désir de me mesurer aux plus grands artistes, en reproduisant des oeuvres classiques présentes dans les grands musées (Louvre, Orsay). Spécialisé dans le portrait et le nu féminin, j’ai pu côtoyer le temps d’un tableau , Vermeer, Chardin et Ingres. Parallèlement à la figuration, je me suis récemment engagé sur les pistes de l’abstrait : hasard, inconscient et modifications de matières exposées aux intempéries,et à l'usure du temps s’imposent à moi comme une complémentarité à la réalité tangible.