Barbara Leigh Smith, dite Madame Bodichon, est la fille illégitime de Benjamin Leigh Smith et d'Anne Longden, une modiste de 25 ans originaire d'Alfreton. Son père venait d'une famille radicaliste bien connue. Le grand-père de Barbara avait travaillé au Parlement avec William Wilberforce et soutenait la Révolution française. Benjamin (Ben) a eu quatre soeurs; l'une d'entre elles, Fanny Smith, donna naissance à Florence Nightingale, une autre se maria dans la famille des Bonham Carter. Mr. Leigh Smith habite tout d'abord à Marylebone, à Londres ; mais en 1816 il achète une propriété près de Hastings : la Ferme de Brown et le manoir de Crowham. Bien que fréquentant des gens de la haute société, Benjamin Leigh Smith reste attaché à ses idées radicales. Unitarien et défenseur du libre échange, il fait construire en 1826 une école pour les pauvres. Lors d'une visite à sa soeur dans le Derbyshire, Benjamin rencontre Anne Longden, une modiste de 25 ans. Elle tombe enceinte de lui et Leigh Smith la conduit à Whatlington, un petit village dans le Sussex. Elle y vit comme étant "Mrs Leight", mais la naissance de Barbara fait scandale car le couple n'était pas marié. Anne a encore plusieurs enfants. Après la naissance de leur dernier enfant en 1833, Anne devient tuberculeuse et meurt en 1834 alors que Barbara n'a que sept ans. Barbara fait très tôt preuve d'un caractère affirmé. Dans les années 1850, elle et ses amies commencent à se réunir régulièrement à Londres et forment bientôt un cercle appelé "The Ladies of Langham Place". C'est devenu l'une des premières organisations féminines de Grande-Bretagne. Elle se battent notamment pour le droit des femmes mariées à conserver leurs biens, pour le droit à l'éducation des petites filles et pour le droit au travail. En 1854 elle publie "Brief Summary of the Laws of England concerning Women", un bref ouvrage parlant des lois concernant les droits des femmes. En 1857, elle épouse un éminent médecin français, Eugene Bodichon, et, bien que passant beaucoup de temps à Alger, elle continue à participer aux mouvements féministes anglais. En 1858, elle fonde le "English Women's Journal" comme une agence où les femmes peuvent discuter emploi, égalité, réformes des lois... En 1866, en collaboration avec Emily Davies, elle se bat pour que l'université soit ouverte aux femmes et qu'elles aient accès aux études supérieures. Barbara Bodichon était aussi une artiste qui peignait avec un certain talent. Ses oeuvres, originales et audacieuses, reçurent l'approbation de Jean-Baptiste-Camille Corot et de Charles-François Daubigny. À Londres, dans son salon, elle recevait plusieurs personnalités littéraires et artistiques de son temps; et fut notamment l'amie de George Eliot. Elle mourut le 11 juin 1891 à Robertsbridge, dans le Sussex.
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“ Un "petit" Peckinpah sur le monde du rodéo mais qui arrive pourtant à intéresser sur un sujet assez propre à la culture américaine. ”— greg_movies28 mai 2013
“ Une aventure sans péripéties, tenant sur un paquet de Marlboro et présentant quasiment aucun intérêt. Peckinpah fait (mal) du Benny Hill. ”— Arch_Stanton11 mars 2013
“ Le rodéo, culture en voie de disparition mais qui s'accorde une dernière parenthèse enchantée ou S.Peckinpah toujours aussi mélancolique. ”— Thibaut_Fleuret17 septembre 2015