Issu d'une famille fraîchement anoblie, fils de Pierre de Villars, lui-même petit-fils de René de Savoie, dit le Bâtard de Savoie, et de Marie Gigault de Bellefonds, marié en 1702 avec Jeanne-Angélique Rocque de Varengeville, Villars ne débute son ascension militaire qu'à cinquante ans, lors de la guerre de Succession d'Espagne. Il devient maréchal de France en 1702, après sa victoire sur le prince de Bade à Friedlingen. L'année suivante, il bat les Impériaux à Höchstädt. En avril 1704, il part remplacer le maréchal de Montrevel dans la guerre contre les Camisards afin de négocier la fin des combats. Il est fait duc de Villars en 1705 et pair de France en 1709. La même année, il est blessé à la bataille de Malplaquet, où les alliés victorieux subissent plus de pertes que les vaincus, ce qui lui aurait fait dire : « Encore une défaite comme ça, sire, et nous avons gagné la guerre. » En 1712, par sa victoire surprise de Denain, il sauve les armées de Louis XIV de la défaite. La même année, il devient gouverneur général de Provence, fonction qu'il conservera jusqu'à sa mort, et à laquelle son fils lui succéda. Il est élu membre de l'Académie française en 1714. De 1715 à 1718, il préside le conseil de la Guerre. En 1733, un an avant sa mort, il reçoit de Louis XV la rare dignité de maréchal général des camps et armées du roi. En 1734, Villars encore vert à quatre-vingt un ans prenait, en Italie, le commandement de 40 000 Français, de 12 000 Piémontais et de 21 000 Espagnols pour conquérir en trois mois le Milanais lors de la guerre de succession de Pologne, il devait mourir dans son lit à Turin le 17 juin 1734. Parmi les mots qu'on lui doit, quand il apprend que Berwick avait eu la tête emportée par un boulet lors du siège de Philippsburg, Villars dit « Cet homme a toujours eu plus de chance que moi ! » Voltaire a dit de lui : « Il savait par coeur les beaux endroits de Corneille, de Racine, et de Molière. Je lui ai entendu dire un jour à un homme d'État fort célèbre, qui était étonné qu'il sût tant de vers de comédie : « J'en ai moins joué que vous, mais j'en sais davantage. » Le vers souvent attribué à Voltaire, « L'heureux Villars, fanfaron plein de coeur », considéré par certains comme une juste appréciation du duc de Villars, serait une interpolation.
Etats-Unis, 1759. Par idéalisme, deux jeunes garçons s'engagent dans une expédition dont le but est d'anéantir une tribu indienne résidant à la frontière canadienne. Les deux indiv...
“ "Le Grand passage", c'est l'histoire d'une tribu de clones de Robin des Bois qui se tatanent avec la famille du dernier des Mohicans. ”— Arch_Stanton19 avril 2013
“ Le commando punitif, chargé d’éliminer une tribu sanglante, s’érode traqué dans la fange & l’hostilité naturelle. Impitoyable vaillance. ”— Ochazuke12 avril 2018
“ S. Tracy impressionne en meneur d'hommes dans un film au propos colonialiste primaire et inhabituellement brutal et violent pour l'époque. ”— Hedgehog 6 avril 2019
“ Grands décors, grands acteurs, grande aventure, mais aussi grand massacre: tout est "grand" dans "Le grand passage"! ”— luc_schweitzer16 octobre 2022