Sean Connery est né dans le quartier de Fountainbridge à Édimbourg et issu d'un milieu très modeste : il est le fils d'Euphamia C. « Effie » (née Maclean), femme de ménage, et Joseph Connery, chauffeur d'engins de chantiers. Son père était un catholique d'ascendance irlandaise, alors que sa mère était une protestante écossaise. À l'arrivée de son petit frère Neil, il a huit ans, et il doit travailler pour gagner sa vie et devient distributeur de lait (milkman) le matin et apprenti boucher l'après-midi, après l'école . Sean Connery abandonne ses études à l'âge de 17 ans et s'engage dans la marine britannique, pour un bref passage (3 ans), puisqu'il doit en effet être rapatrié à cause d'un ulcère de l'estomac. C'est dans la marine qu'il se fait faire ses deux tatouages désormais devenus célèbres : « Dad and Mum » (« papa et maman »), et le second : « Scotland forever » (« Écosse pour toujours »). Par la suite, il exerce divers petits métiers : maçon, livreur, maître-nageur, vernisseur de cercueils, modèle pour les artistes de l'École des Beaux-Arts d'Édimbourg, etc. Cela lui permet de gagner assez d'argent pour vivre.
Il pratiqua également le culturisme et finit à la 3e place au concours de Mr Universe en 1950. Un autre compétiteur lui propose une audition pour un rôle de figurant dans une pièce de théâtre intitulée South Pacific jouée en 1951. Durant les années 1950, il alterne les apparitions à la télévision, au théâtre dans Point of Departure, A Witch in Time, Witness for the Prosecution d'Agatha Christie et au cinéma en 1955 dans Geordie de Frank Launder et Au bord du volcan de Terence Young, qui constituent son apprentissage. Il fut particulièrement remarqué pour son rôle dans le téléfilm Anna Karénine produit par Rudolph Cartier pour la BBC en 1961, où il partageait l'affiche avec Claire Bloom.
Quand il était jeune, Sean Connery était un bon footballeur, et il débuta avec une équipe appelée « Bonnyrigg Rose ». Pendant le tournage de South Pacific, il disputa un match contre une équipe locale, et fut repéré par Matt Busby, manager de Manchester United à l'époque. Busby lui proposa un contrat de 25 £ par semaine payés immédiatement après chaque match. Connery admettait qu'il était tenté par l'offre, mais la refusa en fin de compte. Il s'expliqua plus tard : « I realised that a top-class footballer could be over the hill by the age of 30, and I was already 23. I decided to become an actor and it turned out to be one of my more intelligent moves. » (« J'ai réalisé qu'un footballeur professionnel pouvait avoir son passé derrière lui à 30 ans, et j'en avais déjà 23. J'ai décidé de devenir acteur, ce qui s'est avéré être l'une des décisions les plus intelligentes que j'aie jamais prises. »). Son premier rôle à la télévision américaine était celui d'un porteur dans un épisode de The Jack Benny Show. Il participa également à l'épopée du Le Jour le plus long, réalisé en 1962.En 1961, le London Express organise un concours afin de trouver une nouvelle figure pour le rôle de James Bond, l'agent 007, sorti de l'imagination de Ian Fleming. Il remporte le concours devant six cents candidats (dont David Niven, James Mason et Cary Grant), et va incarner le héros dans sept épisodes, six produits par EON, la société d'Albert R. Broccoli, et le septième non-officiel produit par Warner Bros en 1962 : James Bond 007 contre Dr. No (Dr. No), réalisé par Terence Young :
Bons baisers de Russie (From Russia with Love), réalisé par Terence Young
1964 : Goldfinger, réalisé par Guy Hamilton1965 : Opération Tonnerre (Thunderball), réalisé par Terence Young1967 : On ne vit que deux fois (You Only Live Twice), réalisé par Lewis Gilbert1971 : Les Diamants sont éternels (Diamonds Are Forever), réalisé par Guy Hamilton1983 : Jamais plus jamais (Never Say Never Again), réalisé par Irvin Kershner (non-officiel)L'acteur fut découvert par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli après que les autres aspirants du rôle de Bond se sont fait éliminés, y compris David Niven qui jouera Bond dans la parodie Casino Royale en 1967, Cary Grant et James Mason. Le budget restreint contraint les producteurs à engager un acteur inconnu.
Le créateur de James Bond, Ian Fleming, émit des réserves sur le choix de l'acteur : « He's not what I envisioned of James Bond looks » (« Il ne ressemble pas à ce que j'envisageai pour James Bond ») et« I'm looking for Commander Bond and not an overgrown stunt-man » (« Je recherche le Commander Bond et pas un cascadeur trop grand »), ajoutant que Sean Connery (musclé, 1,88 m et écossais) n'était pas raffiné. Malgré tout, l'amie de Ian Fleming lui dit que Connery avait le « charisme sexuel requis ». Fleming changea d'avis après la première réussie de James Bond 007 contre Dr. No : il fut tellement impressionné par la performance de Sean Connery qu'il imagina un héritage mi-écossais et mi-suisse pour le James Bond littéraire de ses prochains romans.
Le succès du film lui donne immédiatement une dimension internationale et marque le début d'une prestigieuse filmographie, avec des cachets en rapport avec la notoriété grandissante. Mais en juin 1967, après le tournage de On ne vit que deux fois, Sean Connery quitte le rôle, lassé des scénarios répétitifs, du manque de développement du personnage, de l'association permanente entre lui et Bond aux yeux du public et de la peur d'être enfermé dans un rôle.
Sa dernière participation officielle en tant que 007 est dans le sixième épisode Les Diamants sont éternels en 1971 (7e épisode en tout : Au service secret de Sa Majesté en 1969, où l'agent 007 est incarné par George Lazenby). Il fut payé 1 million de dollars pour ce rôle. Il déclina l'offre de 5 millions de dollars pour faire le prochain film Vivre et laisser mourir en 1973 qui verra le début de la participation de Roger Moore dans le rôle du Commander Bond.
Le remake d'Opération Tonnerre en 1983 voit Sean Connery revenir pour sa septième et dernière fois dans le film non-officiel Jamais plus jamais. Le titre du film vient d'un commentaire de Sean Connery à la fin des Diamants sont éternels, sur le fait qu'il ne jouerait « plus jamais » le rôle de Bond.
Plus de quarante ans après avoir joué le rôle, l'interprétation de James Bond par Sean Connery reste pour certains la meilleure, malgré les interprétations populaires de George Lazenby Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et finalement Daniel Craig.
Les sentiments de Sean Connery à propos du personnage de James Bond vont de l'affection au ressentiment : un jour il dit qu'il déteste tellement le personnage qu'il pourrait le tuer, mais il dit aussi qu'il n'a jamais détesté Bond, mais qu'il aurait simplement voulu pouvoir en développer d'autres facettes. Il affirma également qu'il se souciait toujours de l'avenir du personnage et de la franchise, ayant été l'une de ses icônes pendant trop longtemps pour ne pas s'en inquiéter, et que tous les films avaient leurs points positifs.
Sean Connery collabora pendant de nombreuses années avec Sydney Lumet.
Il s'agira, à chaque fois pour l'acteur, de produire des compositions dramatiques dans des oeuvres ambitieuses. Drame antimilitariste avec La Colline des hommes perdus, Satire noire sur le Watergate avec Le Gang Anderson, who done it divertissant avec Le Crime de l'Orient-Express et le drame tragico-comique avec Affaire de famille.
The Offence (1973) marque le sommet de leurs collaborations. La noirceur totale du film, son traitement radical, l'interprétation époustouflante de Sean Connery (dans son rôle le plus sombre) ont poussé les distributeurs à annuler la sortie française en 1973. Le film est lentement devenu culte et, après des années de purgatoire, The Offence est finalement sortie en salle en France. Presque 35 ans après sa réalisation.
Bien que Bond soit son rôle le plus connu, Sean Connery a réalisé une carrière brillante et tourné avec les plus grands réalisateurs : Guy Hamilton, Alfred Hitchcock (Pas de printemps pour Marnie), Sidney Lumet (La Colline des hommes perdus), John Huston (L'Homme qui voulut être roi), Richard Lester (Cuba), Richard Attenborough (Un pont trop loin), Steven Spielberg (Indiana Jones et la dernière croisade), Jean-Jacques Annaud (Le Nom de la rose) ou Brian De Palma (
Les Incorruptibles), pour n'en citer que quelques-uns. Ses interprétations du Colonel Arbuthnott dans Le Crime de l'Orient-Express de Sidney Lumet en 1974 et du cheik Mulay Hamid El Raisulil dans le film de John Milius Le Lion et le Vent en 1975 lui valent une considérable renommée de la part de la critique et du public et font du lui un acteur à part entière, non plus cantonné dans un seul rôle d'agent secret britannique.
En 1982, il fit une apparition dans la comédie de Terry Gilliam Bandits, bandits dans le rôle d'Agamemnon aux côtés des Monty Python. Le choix du casting vient d'une plaisanterie que le scénariste Michael Palin inclut dans le script, dans lequel il décrit le personnage d'Agamemnon comme étant « Sean Connery (ou quelqu'un d'une stature équivalente, mais moins cher) ». Quand il lut le script, Sean Connery était heureux de pouvoir jouer ce rôle secondaire. La brièveté de son apparition dans le film a été saluée par certains comme rafraîchissante.
Après son expérience dans Jamais plus jamais en 1983 et l'affaire judiciaire qui s'en suivit à propos des droits d'auteur, Sean Connery eut une période de froid avec les majors, et ne fit plus de films pendant deux ans. Après le succès de la production européenne Le Nom de la rose en 1986, dans laquelle il reçut un BAFTA Award, l'intérêt de Connery fut ravivé. La même année, son rôle secondaire dans Highlander démontra son habileté à jouer les mentors pour de jeunes élèves, ce qui va devenir un rôle récurrent dans les films suivants.
Choisissant ses rôles avec discernement, il parvient au fil du temps à modifier son image d'aventurier baroudeur pour afficher une solitude non dénuée d'humour. Il en joue en acceptant des rôles secondaires ou des caméos, mais toujours de prestige (le roi Arthur dans Lancelot, le premier chevalier ou Richard Coeur de Lion dans
Robin des Bois : Prince des voleurs).
L'année suivante, sa performance remarquée d'un policier dans
Les Incorruptibles lui vaut un oscar. Les succès conséquents au box-office de films comme Indiana Jones et la dernière croisade (1989), où il joue le professeur Henry Jones, père du personnage titre joué par Harrison Ford (bien qu'ils n'aient que 12 ans d'écart), À la poursuite d'Octobre Rouge (1990), l'un des épisodes de la série Jack Ryan créée par Tom Clancy,
La Maison Russie (1991), Rock (1996) ou encore Haute Voltige (1999) le rétablissent comme étant un acteur capable de jouer des rôles majeurs.
Ses rôles dans Indiana Jones et la dernière croisade et
Rock sont des clins d'oeil à son passé d'agent 007 : Steven Spielberg et George Lucas voulaient que Connery soit le « père d'Indiana Jones » puisque Bond avait directement inspiré la série Indiana Jones, et son personnage dans
Rock était un agent secret britannique emprisonné aux États-Unis depuis les années 1960.
Plus récemment, la filmographie de Sean Connery inclut quelques contestations du box-office et de la critique, comme le
film adapté de la série britannique éponyme Chapeau melon et bottes de cuir ou encore
La Ligue des gentlemen extraordinaires, tirée de la bande dessinée d'Alan Moore, mais il reçut aussi des retours positifs pour À la rencontre de Forrester de Gus Van Sant en 2001 par exemple. Il fut également souvent critiqué pour ne jamais se défaire de son accent écossais, même lorsqu'il jouait des personnages russes ou irlandais, ce à quoi il a toujours répondu que c'était par respect pour son pays.
Une carrière aussi longue, riche et brillante ne pouvait échapper aux catastrophes cinématographiques.
Shalako (1968) est la seule incursion de la star dans le Western. Mal assorti au côté de Brigitte Bardot (qui joue une Russe...), le film est particulièrement peu aimé des amateurs du genre : « Il y a quelque chose dans Shalako d'irrémédiablement « bidon », de mal emmanché, de forcé, qui fait que le scénario s'enlise au bout d'une demi-heure, les personnages ne développent aucune psychologie au-delà de leur archétype, et le dialogue est parfaitement grotesque. ».
Produit par un modeste studio (American International Pictures),
Meteor (1979) ruine le genre du film catastrophe à l'aide d'un scénario médiocre et d'effets spéciaux risibles.
Peu avant sa résurrection au milieu des années 80, Sean Connery signe avec Cannon Group ce qui sera (sans aucun doute) le pire film de sa carrière : L'Épée du vaillant de Stephen Weeks (1984). Le film prétend être une adaptation du roman mythique de la littérature anglaise : Sire Gauvain et le Chevalier vert. Perruque hirsute, grimé en chevalier vert et affublé de cornes de cerf, l'acteur évolue dans un univers kitsch extravagant d'une laideur repoussante : « C'est un vrai festival de couleurs, au point que le visionnage du métrage fait parfois penser à une sorte de Bioman médiéval. » Le film est produit par Menahem Golan. Producteur ayant commis, entre autres, les inénarrables : Delta Force, Invasion U.S.A. ou Cyborg. L'Épée du vaillant est considéré, unanimement, comme un nanar.
En 1991, Sean Connery participe à la fin de règne de Christophe Lambert avec Highlander II (Classé aussi sur nanarland).
Enfin, La Ligue des gentlemen extraordinaires de Stephen Norrington (2003) restera une expérience traumatisante pour la star. Une production cauchemardesque, de terribles conflits entre l'acteur-producteur et le réalisateur et de très mauvaises critiques encourageront Sean Connery à mettre un terme à sa carrière en 2003. Notons que Stephen Norrington mettra, lui aussi, un terme à sa carrière de cinéaste après ce film désastreux. Edgar Hourrière sanctionne durement l'entreprise et parle d'une « boursouflure nauséabonde » et « d'une oeuvre ratée, alourdie par la bêtise de ses dialogues et la niaiserie de son propos. » Alain Grasset, dans Le Parisien, résumera : « Un scénario déjà vu, des effets spéciaux très laids et des acteurs qui semblent se demander ce qu'ils font dans cette galère. »
Ironie finale, et bien que massacré par la critique et conspué par les fans de la bande dessinée originale, La Ligue des gentlemen extraordinaires sera une vraie réussite commerciale.
Sean Connery remporta deux Razzie Awards. Pire Acteur dans un Second Rôle pour Chapeau melon et bottes de cuir de Jeremiah Chechik (1998) et Pire Couple à l'écran avec Catherine Zeta-Jones pour Haute Voltige de Jon Amiel (1999).
The Molly Maguires de Martin Ritt (1969), stupidement intitulé Traître sur Commande, fut sabordé et gravement amputé lors de sa sortie éclair en 1969. Il s'agit d'une oeuvre admirable, ressortie en France en 2009 dans une copie neuve et dans sa version d'origine de 124 minutes.
Selon Pierre Murat de Télérama : « Le film est magnifique. Presque inédit, en fait. Sorti, oui, mais quelques jours à peine, en 1970, sous le titre Traître sur commande, dans une indifférence absolue (et amputé de 19 min). Son réalisateur, Martin Ritt, est l'un de ces humanistes obstinés qui se seront battus toute leur vie pour faire passer à Hollywood leurs convictions d'homme de gauche. « The Molly Maguires » est sa plus belle réussite. Dès les premiers plans -sans dialogues, juste la musique de Henry Mancini-, on sent poindre le chef-d'oeuvre... La photo de James Wong Howe, l'un des plus grand chefs opérateurs du Hollywood de jadis, est admirable : il éclaire la mine à la bougie et, dans les extérieurs, crée ce qu'on pourrait appeler une « lumière noire », comme infiltrée par des parcelles de charbon. »
La Rose et la flèche de Richard Lester (1976) offre à Sean Connery la possibilité de jouer un robin des bois vieillissant, immature et terrifié par la fuite du temps.
Gérard Camy écrit : « Vieilli mais encore romantique, amer et toujours ironique, le maître de Sherwood, interprété ici par un extraordinaire Sean Connery, fait éclater l'image de sa légende dans un Moyen Age violent et misérable. ».
En 1983, Sean Connery tourne sous la direction de Fred Zinnemann qui, à 75 ans, signe son testament cinématographique avec : Cinq jours ce printemps-là.
Selon Frédéric Vitoux de Positif : « Cinq jours ce printemps-là est beau comme la rencontre, la fusion d'un paysage et d'un livre, d'une émotion d'enfance et d'une vibration romanesque". Et rajoute : "Il faut le reconnaitre, jamais la montagne n'avait été aussi bien, aussi scrupuleusement filmée au cinéma. »
En 2003, après le tournage du film La Ligue des gentlemen extraordinaires, il a annoncé sa retraite cinématographique.
En décembre 2004, lors d'une interview pour le journal The Scotsman depuis sa maison aux Bahamas, Sean Connery expliquait qu'il souhaitait faire une pause dans sa carrière d'acteur pour se consacrer à l'écriture de son autobiographie.
Un mois avant son 75e anniversaire, en juillet 2005, on rapporta qu'il avait décidé de se retirer de l'industrie du cinéma après les désenchantements qu'il eut avec « the idiots now in hollywood », et les troubles sur le tournage (et la déception au box-office) de
La Ligue des gentlemen extraordinaires en 2003. Il participa aux interview pour le film inclus sur le DVD, et affirma qu'il avait reçu des offres pour tourner dans les trilogies Matrix et Le Seigneur des anneaux, mais les déclina toutes deux en affirmant « ne pas les comprendre ». Lorsque le succès arriva pour elles, il décida d'accepter le rôle proposé dans
La Ligue des gentlemen extraordinaires, bien qu'il « ne l'ait pas compris » non plus. Au Tartan Day à New York en mars 2006, la journée de célébration des liens historiques et actuels qui existent entre l'Écosse et les descendants d'immigrés écossais en Amérique du Nord, il confirma une nouvelle fois son désir de prendre sa retraite.
Il était prévu qu'il joue dans le film à 80 millions de dollars sur Saladin et les croisades qui aurait dû être filmé en Jordanie, mais le producteur Moustapha Akkad fut tué lors des Attentats du 9 décembre 2005 à Amman, et le film fut donc annulé.
La même année, il reprend le rôle de James Bond en prêtant sa voix au jeu vidéo développé par EA Games James Bond 007: Bons baisers de Russie, adaptation sur consoles de
Bons baisers de Russie.
Le 7 juin 2007, il démentit les rumeurs disant qu'il allait faire une apparition dans le quatrième épisode d'Indiana Jones, disant : « retirement is just too much fun » (« la retraite est simplement trop amusante »). Il apparait cependant dans le film, en photo sur le bureau d'Indiana Jones.
Sean Connery est malgré tout sorti de sa retraite pour un rôle vocal dans un petit film d'animation Sir Billi the Vet, pas encore sorti en France.
De 1962 à 1973, Sean Connery est marié à l'actrice australienne Diane Cilento. Ils ont un fils, Jason Connery (né le 11 juillet 1963), éduqué à Millfield School dans le Somerset, en Angleterre, puis à la rigoureuse Gordonstoun Boarding School en Écosse, avant de devenir également acteur. Le divorce de Sean et Diane en 1973 se passe mal. En 1974, en raison d'une fiscalité qu'il juge trop lourde en Angleterre et parce qu'il se dit victime de discrimination politique, il décide de s'installer en Espagne. En 1975, il se remarie avec une artiste française, Micheline Roquebrune, qui est la grand-mère de la journaliste Stéphanie Renouvin. À partir des années 1990, il s'engage pour l'indépendance de l'Écosse, en devenant un des principaux contributeurs du Scottish National Party et en militant activement lors de chaque élection. Cette prise de position retarde son anoblissement par la reine Élisabeth II du Royaume-Uni qui lui remet cependant les insignes de chevalier - Knight Bachelor's Badge - le 5 juillet 2000, cérémonie au cours de laquelle il porte un costume traditionnel écossais dont le fameux kilt, une première qui émut la presse britannique conservatrice. En 2008, à propos des relations entre Sean et Jason, Diane Cilento déclare : « Mon fils n'a jamais reçu un centime de son père et il n'a aucune intention de lui laisser une part de son importante fortune. » Elle affirme également que Jason a été accusé par son père de n'obtenir du travail que grâce à son illustre filiation. En 2010, il est poursuivi pour fraude fiscale sur des opérations immobilières douteuses dans le Sud de l'Espagne.