Jean-Paul Belmondo, dit Bebel, icône de la Nouvelle Vague godardienne et du cinéma français, casse-coup bateleur à la gouaille fantastique, s’est éteint aujourd’hui à son domicile de Paris. Il nous parlait avec des mots, on continuera à le regarder avec des sentiments.
Toc toc badaboum. C’est toujours la mort qui frappe en dernier. « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement. ». Il faut dire que l’acteur a déployé pendant des décennies une énergie qui aura littéralement fait éclater le cadre, sans doute mû par la ceinture d’explosifs qui ceignait son visage ; c’était il y a plus de 50 ans dans Pierrot le fou. Franc-tireur, Bebel a saturé le paysage de son sourire canaille et de ses virées fracassantes. Des bancs du Conservatoire - où il était déjà le mauvais élève trop talentueux, en passant par le cinéma des jeunes Turcs (À bout de souffle) et celui de la vieille garde (Un singe en hiver), de l’étude (Léon Morin, prêtre) au polar franchouillard franchement oubliable, il a tourné jusqu’à 34 films (!) dans les années 1960. Il pouvait tout jouer, l’amoureux évasif ou le cascadeur intrépide, l’homme d’église ou le gangster majestueux. Pour saluer sa mémoire, à l’instar de Jacques Morice qui lui rend hommage sur Télérama, nous vous proposons de partager vos tops 10 de ses plus grands rôles en commentaire de cette liste.
Ma contribution qui ne cesse d'évoluer ces derniers jours : https://vodkaster.te...lleurs-roles/1402509