Déjà lauréat du Prix du Jury pour Il Divo en 2008 à Cannes, puis du meilleur film étranger aux oscars pour La Grande Belleza l'année dernière, Paolo Sorrentino rempile en compétition officielle. Peintre de la vieillesse mélancolique, qui regarde le temps écoulé derrière son épaule, l'italien a toujours été un réalisateur très clivant. Certains crient au génie, d'autres condamnent des effets de styles grotesques, prétentieux et emphatiques. Qu'en est-il de Youth, que certains détracteurs de Sorrentino n'osent même pas aller voir ?
La twittosphère a rendu son verdict, et émettre l'idée que la Palme d'Or pourrait bien guetter Youth n'est pas complètement incongru.