Ce n’est pas la première fois qu’une femme se voit confier la direction d’un blockbuster, mais la dernière fois ne date pas d’hier… On se souvient que Mimi Leder était à la tête de Deep Impact, sorti en 1998. Contrairement à Armageddon, son concurrent direct à l’époque, cette histoire d’astéroïde accordait autant d’attention aux terriens contraints d’attendre anxieusement l’impact qu'à la mission de sauvetage dans l'espace. Leder s’en sortait suffisamment bien pour laisser croire qu’une brèche s’ouvrait, que le blockbuster n’était plus réservé aux hommes… Espoir douché. Mimi Leder est finalement retournée d’où elle venait, la série télé, pour continuer à produire et réaliser des épisodes d’Urgences, avant de faire de même avec The Leftovers. Rien que ça. Vingt ans après Deep Impact, Hollywood constate une nouvelle fois qu’au moins 50 % de la population mondiale n’est pas du même sexe que 100 % des personnes à qui elle confie des budgets supérieurs à 100 millions de dollars. Les role models que sont de fait Wonder Woman et la réalisatrice Patty Jenkins impactent au-delà du film, avec d’autant plus de force que celui-ci est majoritairement considéré comme réussi. « Un film qui devrait être là depuis longtemps » rappelle @stillMargotte qui voit là un « rêve de gamine » se réaliser. « Si on m'avait dit que Wonder Woman serait le film qui me réconcilierait avec DC, je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant… » reconnaît @MeDiT, visiblement lassé par les dernières aventures de Superman, Batman ou de la Suicide Squad. « Wonder Woman confirme avec brio qu'une super-héroïne peut assurer en solo au ciné tout comme ses congénères mâles ! À confirmer avec Captain Marvel ! » déclare @MaadHakim, un œil déjà sur ce DC prévu pour 2019, coréalisé par Anna Boden, avec Brie Larson dans le rôle-titre. « Je pardonne les quelques défauts tant le duo Patty Jenkins/Gal Gadot a réussi à "iconiser" Diana. Le passage du no man's land est superbe » écrit @Alexander_R, qui n’est d’ailleurs pas le seul à célébrer cette séquence en particulier. Avec l’enthousiasme arrivent généralement les jeux de mots et Wonder Woman ne les a pas volés. « Rayonnante, Wonder Woman vient apporter un peu de lumière chez les super-héros ! Une origin story assez classique, mais on se ReGal Gadot ! » annonce @3615_CH, célébrant ainsi le charisme de l’actrice principale. « Olympe contre goujats, Wonder Woman, peuplée d'une fierté amazone où le flambeau du divertissement se porte ovaires et contre tous ! » revendique @CinemAtrium. Ca ferait une belle phrase d’accroche sur l’affiche du film.
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