Ce n’est pas loin d’être un plébiscite. « Albert se met sur son 31, nous invite chez lui et nous scrutons avec étonnement et minutie chaque recoin de sa splendide maison » écrit @spider19. « Dans ce grand spectacle qui a du cœur, le bleu triste des uniformes ne peut rien contre celui, électrisant, du regard d'un poète meurtri » clame @kikuchiyo. « Du cinéma comme on n'en fait plus, d'une générosité et d'une inventivité artistique de chaque instant - et qui n'empêche pas l'émotion. Beau ! » assure @Arnotte. S’il fallait classer les adaptations cinématographiques des lauréats du Goncourt, nul doute que celle dirigée par Albert Dupontel, d’après le livre de Pierre Lemaitre, se retrouverait dans les premières places. « Dupontel dynamite l’œuvre de Lemaitre avec un aplomb salvateur : créatif et grandiloquent, un film tel qu’on en fait peu dans l’Hexagone » estime @Boschomy. « La vulgarisation de Dupontel est d'une telle beauté qu'elle arrive à condenser l'esprit de l'œuvre tout en y insufflant l'espoir et en faisant de son héros un véritable personnage picaresque et insaisissable » précise @blacktide, en lecteur du roman. « Tout y est grand, tout y est démesuré, une certaine idée au final de ce que devrait être le cinéma français : une invitation à chercher l'ambition dans un monde uniformisé... » poursuit-il. Au revoir là-haut a tout pour lui, semble-t-il. Tout le contraire de Epouse-moi mon pote, également en salles depuis mercredi : « Après A bras ouverts et Gangsterdam voilà ce que le ciné français peut faire de plus horrible et bien dégueulasse. Tout simplement ignoble » constate @jonathanpichot. Le pire ou le meilleur de la production française la même semaine : à vous de choisir.
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