Depuis sa présentation en séance spéciale lors du dernier Festival de Cannes, le deuxième long-métrage d’Eric Caravaca, onze ans après Le Passager, ne cesse de faire son effet, malgré son sujet difficile. Carré 35 est le lieu où repose la sœur de l’acteur et réalisateur, une aînée morte à l’âge de trois ans, dont les parents n’ont jamais parlé ou presque, ni conservé d’image. En mettant à jour ce secret de famille, très personnel, Caravaca fait visiblement vibrer une corde commune à tout le monde. « Carré 35 est un travail d'exorcisme assez stupéfiant de ce que l'on garde en soi autant que du refoulé de l'Histoire. On en sort chamboulé » assure @A_Nos_Amours. « Beau », c’est le qualificatif qui revient. « L'intimité d'une famille exposée sans distance touche par ce qu'elle raconte sur la souffrance d'une mère. Beau et bouleversant » écrit @Buddusky12. « Carré 35 aurait pu s'appeler L'Image manquante ou L'Épine dans le cœur. Intime mais pudique, simple et secret. Beau à en pleurer » écrit @alexandremathis en référence aux documentaires intimistes et douloureux de Rithy Panh et Michel Gondry. Beau donc, au point que certains micro-critiqueurs tombent les armes. « L'œil critique ne peux exister face à un tel recouvrement intime : Caravaca ressuscite sa sœur dans une émotion qui pardonne toutes les élasticités » avoue @Thomaschry. « Vu Carré 35, ne peux rien en dire qui ne trahirait tout de mon émotion. Allez le voir » lâche simplement @DickAutoMe.
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