Après sa diffusion sur Arte le 10 avril dernier et alors que la rétrospective Jacques Becker se poursuit jusqu’au 29 avril à la Cinémathèque française, Le Trou fait l’objet d’une reprise en salles. Limitée certes, mais une reprise tout de même et en version restaurée 4k. Les nouveautés de la semaine paraissent bien ternes comparées à cette tentative d’évasion, dont la réalisation et l’interprétation – en particulier celles de Michel Constantin et Philippe Leroy, selon les internautes – n’ont rien perdu de leur pouvoir de fascination. « Des types qui fabriquent et qui creusent. A priori rien de bien fou, pourtant impossible de décrocher du film. Un brillant tour de force » décrit @Vincevertu. « Précis et méticuleux comme un plan d'évasion parfait, Le Trou creuse son chemin dans le temple des chefs-d’œuvre. D'une force inouïe » écrit @Sushi_Overdose. « Tout est dans la mise en scène épurée et la sobriété du jeu d'acteurs, tendu vers un seul but, presque obsessionnel. Une leçon de cinéma » renchérit @Hedgehog. Est-ce parce que cette œuvre est la dernière de Jacques Becker, alors au sommet de son art et décédé juste après avoir fini le montage du film, qu’elle atteint ce point de perfection aux yeux des membres de la communauté, davantage encore que Casque d’or ou Touchez pas au grisbi ? @WillValmontcine n’est probablement pas loin de le penser, lui qui évoque « un film testament plus noir que la nuit, où l'enfermement se fait ressentir dans chaque cadre, chaque visage semblable à un paysage. Immense ». Immense et dur, parce qu’en regardant Le Trou, comme le fait remarquer @SwaYe, en paraphrasant Gainsbourg : « Y a d'quoi d'venir dingue, De quoi prendre un flingue, S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou ».
Le choix de la communauté est mis à disposition des internautes de Télérama, avec un court paragraphe supplémentaire consacré à Life - Origine inconnue et les micro-critiques de @RegisX, @Lu34s, @Aymeric et @Alexander_R.