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Micro-critique star (ianov) :
ianov
(à propos de Bouge pas, meurs, ressuscite)
“ L'explosion d'un cinéaste dans un premier film d'une violence poétique rare. Un ravage des âmes en images, une enfance livrée aux bourreaux. ”
— ianov
24 janvier 2021
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ianov(à propos de Bouge pas, meurs, ressuscite)“ L'explosion d'un cinéaste dans un premier film d'une violence poétique rare. Un ravage des âmes en images, une enfance livrée aux bourreaux. ” — ianov 24 janvier 2021
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nibab_lacsap(à propos de Bouge pas, meurs, ressuscite)“ La peinture cauchemardesque est rude, âpre mais quand elle s'aventure au détour d'un plan dans la zone surréaliste, elle touche le sublime. ” — nibab_lacsap 14 décembre 2020
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DartsOfPleasure(à propos de Bouge pas, meurs, ressuscite)“ L'un des plus beau film sur l'enfance. Chroniques de la misère d'après guerre, du désoeuvrement. Apre, intense, poétique. Choc esthétique. ” — DartsOfPleasure 27 mai 2014
Le charme et l'excellence de l'interprétation des deux jeunes protagonistes y jouent un rôle, c'est évident.
Mais aussi la bande son, travaillée en post synchro, refusant le son direct (ce qui a sans doute permis à Kanevski de diriger à voix haute, procédé d'ailleurs avoué dans la dernière séquence). Ainsi on peut choisir ce que l'on donne à entendre ou pas. Il y a plein de sons qui ont été effacés, qui manquent et cela accentue l'irréalité de l'ensemble.
Chaque élément semble avoir été soupesé et retenu pour sa force expressive. Qu'importe ce qu'il en coûte : par exemple, on fait dérailler un train, ça n'est pas rien. Un quelconque réalisateur en aurait fait son beurre, aurait exploité le spectaculaire de la scène. Ici, ça se réduit à quelques photogrammes. Je ne crois pas que le plan dépasse les deux secondes. Tout de suite on retourne sur le visage de Valerka, effaré par l'ampleur des dégâts qu'il a déclenchés. L'émotion, l'expression plutôt que l'action, le spectacle...
Éblouissant.