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Micro-critique star (user_1123824) :
user_1123824
(à propos de Demain et tous les autres jours)
“ Interprété par l'excellente Luce Rodriguez, "Demain et tous les autres jours" est un film tendre qui se perd,hélas,dans des scènes inutiles. ”
— user_1123824
2 novembre 2017
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user_1123824(à propos de Demain et tous les autres jours)“ Interprété par l'excellente Luce Rodriguez, "Demain et tous les autres jours" est un film tendre qui se perd,hélas,dans des scènes inutiles. ” — user_1123824 2 novembre 2017
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Gebe(à propos de Demain et tous les autres jours)“ L’imaginaire se fait miroir des angoisses enfantines dans un réalisme onirique. De délicats oxymores en souvenir d'une mère. Bouleversant. ” — Gebe 1 octobre 2017
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EmpereurMato(à propos de Demain et tous les autres jours)“ Haut perchés, oiseau et mère offrent un ensemble aussi léger que lourd. La gravité s’efface face à une succession d’instants embarrassants. ” — EmpereurMato 6 août 2022
Je ne comprends pas cette sous médiatisation de ce chef-d'oeuvre, je sais que la sujet n'est pas facile ni vendeur, mais de là à être aussi peu médiatisé, il y a de l'abus, et quand je vois les notes des membres de VK ou Allociné, ou tout simplement la Presse, je ne comprends pas toutes ces critiques...
Effectivement ce film est complètement mésestimé, alors qu’il est, à mes yeux, l’un des meilleurs films français de l’année ! Tout comme toi j’ai été profondément surpris et bouleversé par l’inventivité, la pudeur, l’intelligence avec laquelle ce sujet est traité. C’est toujours déchirant de voir la légèreté côtoyer le plus grave, ne pas pouvoir les démêler. J’ai rarement autant pleuré au cinéma en tout cas. Mais pas le genre de larmes que l’on peut parfois nous faire verser avec quelques violons et une situation bien sentie, non là, des larmes plus profondes, avec cette impression de voir passer des choses par le cinéma qui touche à l’universel. Un indicible qui s’exprime à travers l’art. Le genre de larmes que l’on verse à un enterrement à l’évocation de souvenirs heureux, « le bonheur d'être triste ». Cela tient effectivement beaucoup à la performance de Luce Rodriguez et à la direction d’acteur (il faut écouter Noémie Lvovsky en parler). Surtout, c’est à mille lieues de l’image récurrente et normative que l’on peut avoir de l’enfance, la manière dont elle est naïvement mise en scène au cinéma d'habitude.
Bref, dommage que ce film n’ait pas été davantage vu et apprécié par le public. La presse n’est pas si mauvaise, voir du côté des Cahiers, de Positif, de Transfuge ou du Masque et la Plume…
En tout cas, ça fera partie des films que je continuerai à défendre ces prochaines années en invitant le plus grand nombre à le (re)voir !