Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (veroniquevergnau) :
veroniquevergnau
(à propos de Eugénie Grandet)
“ Ce nouvel appât Dugain dénoue l'atavisme balzacien dans une imagerie héritée des peintres flamands pour une Eugénie désincarcérée au final ”
— veroniquevergnau
2 octobre 2021
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cath44
(à propos de Eugénie Grandet)
“ Modelant le matériau original, Dugain fait d’Eugénie une féministe réglant ses comptes avec le patriarcat. L’avarice et son crépuscule. ”
— cath44
6 octobre 2021
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cath44
commentaire modéré @Anna_K Modeler est certes un euphémisme mais plus joli que remanier ou faire une relecture....Pour avoir vu plusieurs films sur ce personnage, j'ai trouvé intéressant qu'il en fasse un personnage contemporain dont on saisit tout de même la difficile émancipation. Mais tout comme le dit @veroniquevergnau à propos de Thérèse Raquin (que j'avais vu avant de lire le livre de Zola) c'est aussi une adaptation à une époque, un genre cinématographique qui obligatoirement va transformer le matériau originel. Mais peut être aurait- il fallu que le réalisateur précise davantage que son film n'était pas une adaptation fidèle ou comme le souligne @Vilaboa lui donner un autre titre , par exemple "Eugénie" ? :)17 octobre 2021 Voir la discussion...
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Lyson
commentaire modéré Très intéressants commentaires qui montrent qu'il ne faut pas oublier de retourner à la source pour saisir l'intention originelle. Que chaque lecture est vue à travers le prisme de son époque, ce qui permet aux artistes de s'approprier l’œuvre en en produisant une autre : la sienne. ;D17 octobre 2021 Voir la discussion... -
veroniquevergnau
commentaire modéré @cath44 J'ai, bien sûr, beaucoup apprécié ce "modelant". Modelé évoque la peinture, la sculpture, la poterie. Et s'agissant de ces images ocrées, le mot est fort bien trouvé. Somme toute, s'agissant de Balzac, Zola, Choderlos de Laclos (pour Valmont) le scénariste, le cinéaste dénaturent l'esprit de l'oeuvre originale. Nature, tempérament, caractère, atavisme de personnages sous influence, donc aliénés, comme incarcérés dans un destin familial. Les critiques sociales de l'époque tombent ainsi à l'eau.17 octobre 2021 Voir la discussion...
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cinephile54
(à propos de Eugénie Grandet)
“ Belle libre adaptation au charme suranné. Gourmet campe un père usant de son pouvoir et de la religion pour asservir sa femme et sa fille. ”
— cinephile54
2 octobre 2021
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veroniquevergnau
commentaire modéré @cinephile54 Il ressort toujours de l'humanité (à mes yeux) de ce qu'exprime Gourmet. Effectivement cette avarice, sécheresse de coeur se transmet de père en fille chez Balzac par atavisme.
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veroniquevergnau
commentaire modéré @Vilaboa Le film se nomme Valmont mais essentiellement parce que Forman n'a pas acheté les droits des Liaisons Dangereuses. Exactement comme Murnau qui ne s'étant pas acquitté des droits de Dracula de Bram Stoker a nommé son film Nosferatu. L'intention de Forman d'édulcorer le roman de Laclos (ou l'adaptation de Christopher Hampton) ne l'a pas motivé pour changer le titre de son film.
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Vilaboa
commentaire modéré @veroniquevergnau Merci pour cette information que je n'avais pas.
Quoi qu'il en soit, tout en prenant acte de ce que la modification de titre correspond dans cet exemple comme tu l'indiques à une raison prosaïque liée aux "droits" littéraires, le principe même d'un changement peut illustrer malgré tout ce que je souhaiterais pour ma part -pour une tout autre raison- dès lors que le metteur en scène transforme significativement, quelle qu'en soit la raison, le contenu de l'oeuvre qu'il met en film.
Que la transformation en cause soit causée par l'intensité de sa créativité ou par le simple souci opportuniste de se conformer aux modes du moment ne changeant rien à l'affaire.
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veroniquevergnau
(à propos de Eugénie Grandet)
“ Ce nouvel appât Dugain dénoue l'atavisme balzacien dans une imagerie héritée des peintres flamands pour une Eugénie désincarcérée au final ”
— veroniquevergnau
2 octobre 2021
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Vilaboa
commentaire modéré @veroniquevergnau Sachant que la "désincarcération" balzacienne n'est pas celle de la femme libérée style XXIè siècle mise en scène ici : dans le roman, elle ne part pas "découvrir le monde" en femme émancipée, mais finit simplement par se marier (certes détachée de tout sentiment ). On apprend ensuite qu'elle devient veuve et le roman s'achève sur la perspective... d'un remariage...
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Vilaboa
commentaire modéré @veroniquevergnau Je disais par ailleurs dans un autre commentaire qu'on aurait pu imaginer que le metteur en scène modifie -même légèrement- le titre pour bien marquer sa différence...
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veroniquevergnau
commentaire modéré @Vilaboa Tout à fait. C'est la raison pour laquelle je dis "nouvel appât Dugain" et m'autorise à divulgâcher ce final dénoué du récit balzacien.
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