Satisfaction communauté
76%
Ce qu'en pense la communauté
- 76%
- 43 notes
- 12 veulent le voir
Micro-critique star (jroux86) :
jroux86
(à propos de Il n'y aura plus de nuit)
“ La guerre pourrait donc être racontée par l’œil du viseur… Images terribles qui interrogent les règles nouvelles des conflits armés actuels. ”
— jroux86
18 novembre 2021
-
nibab_lacsap(à propos de Il n'y aura plus de nuit)“ Puisque le drone a déjà abstrait le réel, en abstraire les êtres, leurs images, n'est qu'un jeu (vidéo) d'enfant. On en ressort groggy. ” — nibab_lacsap 5 juillet 2022
-
jroux86(à propos de Il n'y aura plus de nuit)“ La guerre pourrait donc être racontée par l’œil du viseur… Images terribles qui interrogent les règles nouvelles des conflits armés actuels. ” — jroux86 18 novembre 2021
-
nibab_lacsap
-
jroux86
Je me demande si le fait de combattre à distance grâce à des drones ne remet pas en question cet ensemble de règles, très anciennes pour certaines. Quand deux soldats se font face, ils ne sont peut-être pas équipés de manière équitable mais au moins sont-ils à égalité sur le plan du risque encouru pour leur vie. Quand on est bien au chaud en train de piloter un drone, parfois à plusieurs milliers de kilomètres de la zone de conflit, on ne peut pas en dire autant. Le film montre bien, j'ai trouvé, en adoptant le point de vue de ces "soldats" de bureau, les interrogations que ces nouveaux modes de combat soulèvent. -
nibab_lacsap
Évidement on en retrouve l'application dans ce que décrit le film, et cette déréalisation dont tu parles. Ça me donne une piste pour ma critique. Il s'agit bien d'éloigner le réel dans une abstraction, et éloigner ainsi le lien qui nous lie à elle, à lui. Dès lors, le soldat ne modifie plus le réel, mais son image. Y a du Debord et du Virilio dans ce film...
-
-
bixentevolet(à propos de Il n'y aura plus de nuit)“ Gloire aux caméras, tantôt armes idéologiques, tantôt armes réelles, mais toujours externes aux conflits. C'est elles qui nous capturent. ” — bixentevolet 22 juin 2021
Je me rappelle très bien ta micro-critique sur Vivre sa vie. J'y avais vu un détournement de la célèbre phrase de Rivette à propos du travelling final de Kapo, mais effectivement Godard n'est pas loin. Peut-être, si un jour tu en as le temps et l'envie, cette énigmatique et jolie formule sera-t-elle l'objet d'une réflexion plus étayée ? ;)