Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (Airone) :
Airone
(à propos de Le Client)
“ Écailler le vernis des non-dits au contact de leurs paradoxes éthiques ; là réside l'immensité pudique de cette mise en scène de la censure. ”
— Airone
17 novembre 2016
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georges.b1
(à propos de Le Client)
“ F explore la psychologie de l’orgueil du mâle iranien et pose un regard cruel‚ non sur le coupable‚ mais sur celui qui ne sait pas pardonner ”
— georges.b1
22 mai 2016
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georges.b1
commentaire modéré @Anna_K Ce n'est pas un film facile justement à cause de cet inconfort. Il fait beaucoup moins "produit exportable et folklorique" que "la Séparation". On est beaucoup plus dans les moeurs orientales et c'st ça qui me plaît!29 novembre 2016 Voir la discussion...
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Anna_K
commentaire modéré @georges.b1 J'ai beaucoup apprécié ton regard sur le film. Je crois être capable d'avoir une approche plus fine qu'une Occidentale qui n'aurait pas vécu en Iran. Il n'empêche que je vois de plus en plus" la femme comme problème" chez Farhadi et que cela m'énerve un peu. Je dois encore savoir si cela vient de moi ou de lui (sic!).29 novembre 2016 Voir la discussion... -
georges.b1
commentaire modéré @Anna_K Je ne mettais pas ton regard en accusation. Au contraire je trouve ton inconfort naturel car il est vrai que c'est Farhadi qui a l'air d'être plus sincère avec le regard de l'homme sur rôle de la femme moderne en Iran!29 novembre 2016 Voir la discussion...
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Airone
(à propos de Le Client)
“ Écailler le vernis des non-dits au contact de leurs paradoxes éthiques ; là réside l'immensité pudique de cette mise en scène de la censure. ”
— Airone
17 novembre 2016
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jroux86
(à propos de Le Client)
“ Habituel point fort de Farhadi, le récit à tiroirs s’enlise dans une morale peu claire. Pas facile cela dit de s’arranger avec la censure... ”
— jroux86
31 mars 2021
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jroux86
commentaire modéré @Anna_K Quant au film concerné ici, et son propos quelque peu ambigu, là aussi l'interview de Farhadi donne quelques clés. Il y parle de sa manière de construire le scénario en misant sur l'implicite et les ellipses pour que le spectateur suive son propre chemin à l'intérieur du film. Les ambiguïtés de Le Client peuvent donc être le fait d'un scénario mal ficelé (ce que je crois) ou bien, effectivement, celui du propre point de vue de son auteur. Voici l'extrait :
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jroux86
commentaire modéré "Les spectateurs n’ont pas tous la même perception de mes films : certains me parlent de couleurs, de vêtements, de répliques qui n’existent pas mais qu’ils sont persuadés d’avoir vues ou entendues ! Que le public se fasse son propre film à partir des miens me réjouit.
Le premier jet du scénario a quelque chose de spontané, qui vient du cœur. Puis, lorsque je le réécris, mon objectif est d’être vu par le plus grand nombre avec une histoire proche de la vie. Il est important d’introduire une notion de suspense, qui accroche le spectateur. La structure de mes histoires est toujours circulaire, avec un événement autour duquel les personnages ne vont cesser de tourner et qu’ils vont creuser. Il y a, là aussi, une influence du théâtre : La Mouette, de Tchekhov, par exemple, est construit de cette manière.
Le cinéma commercial place le public dans une posture passive, une paresse de perception sonore et visuelle. Je cherche au contraire à le mettre à contribution : chercher et résoudre une énigme peut susciter de l’intérêt chez n’importe quel spectateur, quel que soit son milieu culturel et social." -
jroux86
commentaire modéré @Anna_K J'ai pensé à toi, justement, à la lecture de cette interview il y a quelques semaines. Tu parlais, dans un de tes derniers commentaires, de la volonté d'émigrer des jeunes iraniens. Farhadi en parle et explique avoir changé de position vis-à-vis de ces jeunes qui lui demandent sans arrêt "quel est le meilleur pays pour émigrer". Avant, il leur disait de tenir bon et de rester en Iran, maintenant il préfère insister sur ce qu'il y a de bien en Iran ; un peu dans l'idée de mettre en valeur les "bonnes actions" - ce qui semble être au cœur de son dernier film, il faut décidément que je me décide à aller le voir.
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