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Micro-critique star (CineFiliK) :
CineFiliK
(à propos de Le Successeur)
“ Victime de la mode et la violence masculine en héritage, l'antihéros s'égare jusqu'à la garde dans le dédale de sa monstrueuse bêtise. ”
— CineFiliK
12 mars 2024
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Yohanes(à propos de Le Successeur)“ Dans l'art de faire les pires choix possibles, difficile de faire mieux. Entre tension et crispation, "Le Successeur" finit par agacer. ” — Yohanes 23 juin 2024
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CineFiliK(à propos de Le Successeur)“ Victime de la mode et la violence masculine en héritage, l'antihéros s'égare jusqu'à la garde dans le dédale de sa monstrueuse bêtise. ” — CineFiliK 12 mars 2024
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CineFiliK12 mars 2024 Voir la discussion...
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nibab_lacsap(à propos de Le Successeur)“ En faisant genre, Legrand rate la succession de son succès. La pierre qui emporte Ellias dans sa spirale est trop lourde et écrase le récit. ” — nibab_lacsap 3 mars 2024
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nibab_lacsap
Ici une succession d'erreurs aboutit à la chute.
Dans "Jusqu'à la garde", il n'y avait pas de musique. Ici elle dégouline comme les larmes, l'urine, d'Ellias. Et elle gâche la tension des plans qu'on aimait dans le premier opus mais qui là disparaît au profit d'une orthodoxie visuelle du thriller psychologique. On est moins dans la puissance d'un Haneke que dans le mainstream d'un Denis Villeneuve.
Moins de plans séquences, de hors-champ.
Une narration surtout basée sur la révélation progressive, bardée de twists et par conséquent soumise, exposée à la vraisemblance (ou justement son contraire).
Dans "Jusqu'à la garde", la tension dramatique reposait sur l'indétermination de ce qui allait se passer, au regard de ce qui avait été dit et du crédit qu'on donnait à ce dire : en somme, jusqu'à quel degré s’exerce réellement la violence du père ? Si ici on retrouve le même enjeu, la place du spectateur n'est plus aussi active, bizarrement, atténuée à mon avis par l'habitude du genre.
Film inutilement bavard, avec des séquences tout aussi superfétatoires (cf celle dans les bois, malgré un jeu de caméra en spirale certes mais pourtant inutile)
Alors reste effectivement les jeux formels de surface (mode, masque, etc) et de percée en spirale dans une profondeur de plus en plus sombre (les pièces enchâssées, aussi bien lieux qu'éléments d'intrigue)...
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