Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (psobkow) :
psobkow
(à propos de Moi un noir)
“ "Je est un autre" - mais pour une fois, c'est "je" qui a la parole, pas "l'Autre". Inouï, inédit et fondamental. De vive voix. ”
— psobkow
7 juin 2017
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cath44
(à propos de Moi un noir)
“ Rêver de gloire et d’amour, se cogner à la réalité du monde. En voix off, désillusions, espoirs et déambulations d’une jeunesse africaine. ”
— cath44
12 juillet 2018
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Yohanes
commentaire modéré Pourquoi "jeunesse africaine" et pas "jeunesse Ivoirienne" ?12 juillet 2018 Voir la discussion... -
cath44
commentaire modéré @Yohanes Bien entendu le film se passe en Côte d'Ivoire où en Jean Rouch suit le parcours de jeunes hommes migrants nigériens, qui ont quitté leur pays pour trouver du travail à Abidjan. Ils ne trouvent que des petits boulots mal payés …Rouch dit d’ailleurs dès le début : "La maladie des villes, c'est cette jeunesse sans emploi, entre tradition et machinisme… qui n'a pas renoncé à ses anciennes croyances mais se voue aux idoles modernes de la boxe et du cinéma… » Rouch leur a proposé de faire un film où ils « joueraient leur rôle et auraient le droit de tout faire et de tout dire » .Le terme « africain » n’et pas péjoratif mais il fait référence au travail d’ethnographie de jean Rouch , décrivant toute une jeunesse venant de différents pays d’Afrique et il en montre la situation de colonisation (c’est un film on ne peut plus anticolonial) en plus d’être pionnier dans une façon nouvelle de filmer.12 juillet 2018 Voir la discussion... -
Yohanes
commentaire modéré Mmmok, je trouvais juste le terme trop générique mais je n'ai pas vu le film.12 juillet 2018 Voir la discussion...
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ianov
(à propos de Moi un noir)
“ Lui, elle, au coeur du désordre, l'oppression du jour et de la nuit. L'amer horizon ne vaut pas un refrain de Robinson'. Et moi, bouleversé. ”
— ianov
8 juillet 2018
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cath44
commentaire modéré Un très beau documentaire. Une superbe MC ! Je comprends pourquoi il t'a bouleversé.
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LEtranger
(à propos de Moi un noir)
“ Errance existentielle, déambulations urbaines, digressions hors du temps, et si la modernité datait de deux ans avant A bout de souffle ? ”
— LEtranger
20 septembre 2015
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LEtranger
commentaire modéré @Lolograhame En premier lieu, pour les trois raisons évoquées ci-dessus. Ensuite, le cinéma de Jean Rouch est sans doute, après celui de Rossellini, l'une des principales sources d'inspiration du Godard période 1960-1964, ainsi que de la Nouvelle Vague dans son ensemble (surtout Rohmer-Godard me semble-t-il). Je vois un lien étroit entre le néo-réalisme de Rossellini, le "cinéma-vérité" de Rouch, et la volonté affichée par la NV de capter une part de réel à l'intérieur de leurs fictions, notamment l'une des revendications assumées de Godard pour A bout de souffle qui était de "montrer enfin au cinéma les gens de notre génération et leur façon de vivre". C'est aussi en quelque sorte le pari de Jean Rouch sur Jaguar et Moi, un Noir, qui sont des documentaires dans lesquels navigue indéniablement une part de fiction, d'auto-fiction. Il me semble donc qu'il y a un attachement évident aussi bien en terme de fond (les éléments cités dans ma MC pour A bout de souffle, l'existentialisme et l'introspection propres à ses premiers films pour Rohmer, volonté de capter un certain air du temps, donc une certaine réalité pour les deux) que de forme (dans la façon de filmer en dehors des conventions d'alors afin d'aboutir à une grande liberté, ce qui me semble commun à Rouch, Godard et Rohmer encore une fois) entre les films de Jean Rouch et les tous premiers films de la Nouvelle Vague, et plus particulièrement entre Moi, un Noir et A bout de souffle. -
ianov
commentaire modéré @LEtranger Je dois dire que tu m'as longtemps intrigué avec ta mc et ton commentaire. Et ce matin, la lumière. Quelle merveille que ce film. Essentiel.
ambi
Seydou Guede
Karidyo Faoudou
Gambi
Edmond Bernus
