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Micro-critique star (tomsias) :
tomsias
(à propos de Shotgun Stories)
“ Shotgun Stories réduit la tragédie grecque à sa plus simple expression : celle d'une spirale, que l'Amérique profonde transforme en tornade. ”
— tomsias
8 mai 2012
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REDACTED(à propos de Shotgun Stories)“ Nichols a la bonne idée de compenser le psychologisme de bazar par un label hyper-auteurisant : Shotgun Stories est aussi vain qu'atterrant. ” — REDACTED 22 mars 2016
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tomsias(à propos de Shotgun Stories)“ Shotgun Stories réduit la tragédie grecque à sa plus simple expression : celle d'une spirale, que l'Amérique profonde transforme en tornade. ” — tomsias 8 mai 2012
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Scronchh(à propos de Shotgun Stories)“ Nichols nous dépeint avec brio les destins funestes d'une Amérique en proie à ses démons intérieurs. Un premier film éblouissant de justesse ” — Scronchh 6 février 2015
A l'inverse de toi, je trouve que rien ne laisse penser ou ressentir que les personnages ne contrôlent rien, tant le récit de Nichols est prévisible et très programmatique (exemple : la mère "indigne" vient annoncer à ses rejetons que leur père est mort, et s'ensuit très vite la fameuse scène du cimetière : l'élément déclencheur est pesant et grotesque, et toutes les actions des personnages en découlant sont aussi péniblement amenées, que ce soit d'un côté de la fratrie ou de l'autre) – et maigrement malin, tant Nichols tend, selon moi, à pallier cette fine couche de rien par un mijotage contemplatif, entre poids du passé (lourdement filigrané) et difficultés à se projeter dans l'avenir ("qu'est-ce qu'on s'emmerde", en effet, je confirme). Tout ceci, mélangé à de jolis plans de paysages à la symbolique souvent lourdaude, aboutit à un film apathique et donc le seul objectif est d'être différent de quelques autres passés dans ces profondes régions. Le désœuvrement dont tu parles, je ne l'ai jamais ressenti à l’œuvre – quelle ironie. La culpabilité, encore moins. Shannon, à leur image, est statufié ; sa tête de cul serré n'est pas plus dissertante que la mienne quand je suis indisposé. Que cette dichotomie "violence sourde"/ "jolis paysages" est pesante, sans vie, sans humour, faussement tendre, jamais prenante, jamais sous tension. De l'air, please ! Ces personnages ne m'intéressent et ne me touchent jamais.
Bref, je n'aime vraiment pas. J'ai déjà presque tout oublié.:)