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Micro-critique star (Kikuchiyo) :
Kikuchiyo
(à propos de Swagger)
“ La parole riche et complexe de collégiens de banlieue questionne et, mieux, dicte sa fantaisie et sa mélancolie à ce bijou euphorisant ! ”
— Kikuchiyo
17 novembre 2016
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Kikuchiyo(à propos de Swagger)“ La parole riche et complexe de collégiens de banlieue questionne et, mieux, dicte sa fantaisie et sa mélancolie à ce bijou euphorisant ! ” — Kikuchiyo 17 novembre 2016
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Kikuchiyo23 novembre 2016 Voir la discussion...
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Bakou927 novembre 2016 Voir la discussion...
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Kikuchiyo28 novembre 2016 Voir la discussion...
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rkoster(à propos de Swagger)“ Les tics frime de la réalisation peinent à saisir la vérité de ces swaggers "fanfarons" trop intimidés par la caméra. ” — rkoster 8 décembre 2016
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rkoster
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nibab_lacsap
Ca s'explique par le fait qu'en ce moment je travaille à la présentation de ce film dans le dispositif Collège au cinéma, et qu'à force de le revoir, il me persuade de ses qualités. Je ne suis moi-même pas fan des ambiances clipesques, de la musique, du jeu de références au ciné de genre, etc. Sauf que j'ai la conviction qu'ici tout s'accorde à merveille, à une juste mesure, presque miraculeusement. (Je ne suis pas sûr d'aimer les autres productions de Babinet) Un bon film c'est une succession de bons choix ou de choix heureux. En outre, 8 ans après, dans l'air ambiant où la répression et la stigmatisation tous azimuts semblent encore et toujours la seule voie de salut (militaire, forcément), je trouve précieux de pouvoir accompagner ce film devant des élèves et des profs. Car sa principale force est de "réparer" (c'est le mot du réal) les images et imaginaires sans cesse cristallisés et instrumentalisés par les médias politiques. Ces ados sauvageons ne sont ici pas montrés dans leur carcan familial, ni en conflit avec le prof en classe, ni dans un "groupe de jeunes" devant un immeuble... Ils sont individualisés, hors du temps, en lien direct avec leurs pensées parsemées d'imaginaires d'enfant. Ils parlent calmement, s'écoutent, réfléchissent, ne sont pas en révolte, au contraire. Au milieu des nombreuses scènes de décorum, fictionnalisées, qu'on peut juger certes accessoires mais qui ont le mérite de rendre ludique et léger le visionnage, percent çà et là des instants de pure émotion, de réelle profondeur, de vérité inouïe à mon sens.
Au moment même où je regardais une jeune fille expliquer très simplement, presque sans affect, que des "gens normaux (c'est-à-dire blancs, ndr) ben elle n'en voyait jamais", j'entendais le dernier premier ministre parler avec détermination d'en "finir avec l'entrisme islamique et la dérive communautaire à l'école". Et le fossé s'ouvrait béant.
Je crois que la grande réussite de ce film c'est de montrer en creux cet écart.
Même s'il n'est pas dénué de défauts évidemment, je vous encourage à le revoir si l'occasion se présente, tout en comprenant sans difficulté vos premiers jugements "péremptoires" dont je suis moi-même un fieffé producteur : je passe mon temps sur Vodkaster à réviser mes copies et changer mes notes, et j'ai souvent la dent trop dure avec des films qui m'ont déçus. Encore désolé pour mon interpellation un brin cavalière et merci de votre écoute.
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jolafrite(à propos de Swagger)“ Le procédé est simple mais Babinet s'attache à le rendre séduisant. La banlieue réenchantée ne cache pas ses failles. Utile et agréable. ” — jolafrite 22 novembre 2016
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bredele
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