Ho-jung, danseuse, élève pratiquement seule son fils adoptif. Son mari, quant à lui partage son temps entre son travail d'avocat, sa jeune maîtresse et l'alcool. Frustrée sexuellement et humainement, Ho-jung finit par s'intéresser à son jeune voisin, un adolescent timide de 17 ans dont elle a remarqué le manège : il la regarde en cachette avec des jumelles et la suit. Parallèlement nous assistons à la fin de vie du beau-père de Ho-jung qui se meurt d'une cirrhose du foie, dans d'atroces souffrances. Cette fin de vie est montrée de manière particulièrement réaliste. La belle-mère, après le décès de son alcoolique de mari, se débarrasse de son carcan d'épouse « modèle » et refait sa vie très vite, clamant haut et fort son « bonheur » d'être enfin libérée. Le mari de Ho-jung continue, lui, malgré les avertissements de sa mère, à mener une vie de plus en plus dissolue qui entraînera la mort tragique de leur fils adoptif. L'avocat s'enfonce dans l'alcool, la débauche, le mensonge et la violence. Ho-jung finit par se donner à son jeune voisin, une unique fois, avant de quitter son mari, enfin libérée elle aussi. Les deux femmes, chacune à leur manière trouvent le chemin de l'épanouissement alors que l'homme, n'ayant pas saisi la perche tendue au décès de son père, est bien parti pour suivre les traces de celui-ci en tombant dans l'avilissement et la déchéance.