Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (blacktide) :
blacktide
(à propos de A Beautiful Day)
“ Du trauma à la résurrection, de l'errance sensorielle à la ravagée narration, Phoenix ébranle de brutalité: faire corps à cette âme perdue. ”
— blacktide
7 novembre 2017
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cath44
(à propos de A Beautiful Day)
“ Labyrinthe sanglant où s’extirpent entre oubli et innocence, les sombres stigmates du passé. Phoenix, corps et âme à la porte du purgatoire. ”
— cath44
18 novembre 2017
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cath44
commentaire modéré Lynne Ramsay nous entraîne dans une plongée impressionnante, celle de l’état mental d’un homme aux prises avec un syndrome de stress post-traumatique. Formidable Joaquin Phoenix quasi silencieux qui impose sa carrure, son corps alourdi de blessures en tous genres J’ai apprécié cette « autopsie » clinique de cette expression d’une souffrance individuelle autant que collective (ce qu’on appelle les pathologies post-guerres ») , filmée à travers réminiscences fugaces, flashs backs insistants errance et explosion d’une violence jamais assouvie, car il y a une «chaîne de traumatismes» qui perdurent dans le temps. On dit que les traumatismes sont des « bombes à retardement ». Confrontation à l’imminence de sa mort ou témoin de celle-ci , cette rencontre avec la mort potentielle va générer l’effondrement du fantasme d’immortalité, qui permet de vivre sans éprouver continuellement la peur de mourir. Le symptôme central est la reviviscence qui se manifeste par des flashbacks ou des rêves traumatiques, la mémoire du corps génère un réveil émotionnel semblable… ( on voit donc comment la mise en scène fait surgir réminiscences, pulsions suicidaires et hallucinations qui ne sont que la partie visible de traumas enkystés )19 novembre 2017 Voir la discussion...
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miyoori
commentaire modéré @cath44 Magnifique commentaire, merci pour ça !18 janvier 2019 Voir la discussion...
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blacktide
(à propos de A Beautiful Day)
“ Du trauma à la résurrection, de l'errance sensorielle à la ravagée narration, Phoenix ébranle de brutalité: faire corps à cette âme perdue. ”
— blacktide
7 novembre 2017
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blacktide
commentaire modéré @Dr_Schizzo Merci ;-) Un film vraiment centré sur la performance de Joaquin Phoenix, avec justement un scénario prétexte pour révéler les fissures de son personnage, son mal-être derrière la dureté sans pitié de ses actes, avec toujours l'influence du passé (et ces flashbacks assez brutaux sur des instants de son enfance, des traumatismes) et l'influence parentale comme le développait déjà d'une certaine façon "We need to Talk about Kevin". Ce film vaut nécessairement le coup d’œil, d'autant plus que l'ambiance sonore permet une immersion totale (la bande son est vraiment incroyable)...
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cath44
commentaire modéré @blacktide cela me tente aussi malgré les mauvaises critiques ( ne serait ce que pour J Phoenix )
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blacktide
commentaire modéré @cath44 Oui, je comprends d'ailleurs assez les mauvaises critiques car la violence y est presque sans conséquence, sans panache, une sorte de véritable entrée dans la tête de ce tueur à gages ayant perdu tout sens vis-à-vis de ses actes et habité par le vide... Et puis Joaquin Phoenix, impassible et hirsute, y en impose pas mal de son charisme naturel !
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zephsk
(à propos de A Beautiful Day)
“ Élévation paroxystique de la politique de l'acteur, le plus grand de son époque, en tant qu'il porte le cadavre d'un autre acteur en lui. ”
— zephsk
27 mai 2017
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Sushi_Overdose
commentaire modéré @zephsk : oui mais à force, ça tend vers l'assimilation (pas avec ton texte seulement mais des choses lues ou entendues ça et là)
Quoi qu'il en soit, il fait partie des films qu'il me tarde de revoir frais et à jeun :) -
metaltriste
commentaire modéré @Sushi_Overdose Je pense que vous vous trompez en utilisant le terme de "vengeance". Au contraire la violence est ici passive, incorporée par le personnage principal. Il n'a pas de but, pas d'horizon (une vengeance serait de cette nature) et c'est justement la différence et l'originalité du film. Et c'est justement le propos, il me semble. Le Mal n'est pas violence, le mal ne se voit pas, le Mal est l'absence d'horizon: le désespoir. C'est l'opposition apparente entre le titre du film et sa violence qui fonde son propos.
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