“ Une saison très correcte marquée par la traversée du désert de George (puis sa brutale ascension) et la fin soudaine de Pendant Publishing. ”— Sleeper26 février 2016
commentaire modéré@CYHSY non je l'ai loupée et j'ai commencé par quelques épisodes rediffusés bien plus tard (peu après la fin de la série) sur canal plus; ce qui a entrainé une boulimie d’épisodes découverts dans les mêmes conditions que toi au debut (voire pire : pas de sous titres, qualité d'image souvent à chier, modem de la prehistoire du haut debit). J'ai tellement adoré que j'ai meme fini par acheter toutes les saisons au fur et à mesure des sorties DVD... En ce qui concerne la montée en puissance dans l'ecriture c'est normal puisqu'ils ont commencé à s'entourer de plus en plus de (bons) scenaristes dès la deuxieme saison; mais c'est aussi surtout grace aux acteurs plus a l'aise dans leurs personnages, c'est assez incroyable de s'investir autant dans l'interpretation de roles bizarroïdes ou détestables (que le talent finit par rendre attachants) pour un sitcom à propos de rien. OK, presque tous les épisodes sont tres bien ecrits mais il faut pouvoir les sortir les repliques (comme on le voit dans l'episode des bretzels de la saison 3 je crois). Enfin, tout ce que tu as dit sur l'alchimie des personnages principaux et la folie des situations est tres juste, sinon.
commentaire modéré
J'ajouterais tout de meme que certes Jerry est le seul qui joue mal mais il le sait et il en joue, ça lui donne même une liberté folle dans certaines situations. Et par contraste ça valorise la performance de ses partenaires et apporte un équilibre (ou un déséquilibre quand c'est lui qui fout la merde) au délire général. Et Kramer aussi repousse les limites de son pré carré, il parvient à tout chambouler et s'en échapper quand le cadre est trop étroit; et avec la complicité des scénaristes qui le lui rendent bien il ajoute à chaque interaction une corde de bizarrerie (paradoxalement crédible) supplémentaire à son arc , à sa personnalité loufoque et très sérieuse à la fois. De toutes façons, la serie est trop habile pour enfermer les personnages, il y a une redistribution permanente des cartes et une autoderision qui empêchent la routine.