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Micro-critique star (Julewitz) :
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Julewitz(à propos de Network - Main basse sur la TV)
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Store10 juin 2013 Voir la discussion...
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Julewitz10 juin 2013 Voir la discussion...
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Airone(à propos de Network - Main basse sur la TV)“ Le Spectacle devenu l'ultime stade de l'enrôlement systémique, les pantins valsent, avides, et chutent dans le nouvel ordre du néant,séides. ” — Airone 2 février 2015
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Airone
Mais qu'importe, si tu juges que la philosophie n'est que la littérature, et la sociologie une science rigoureuse et non transversale, je ne suis pas de ton avis car j'aime à faire appel à plusieurs domaines, notamment dans une telle analyse. Quant à mon appartenance intellectuelle, je ne te cache pas qu'elle est parsemée de marxisme mais je te laisse tout le loisir de la déterminer ! ;)
Pour ce qui est de la légitimation du cinéma et du rôle qu'y joue le processus de distinction, je suis tout à fait d'accord. Mais si c'est un "objet exploitable" relatif au capital culturel et pouvant donner lieu par homologie structurale à une certaine forme de capital symbolique, il en est de même pour l'ensemble des productions mises à disposition sur le marché culturel, quel que soit leur niveau de légitimité. Et en ce sens, la vanité était loin d'être la seule et unique motivation de ces pratiques, il me semble, contrairement à ce que tu prétends, car il y a aussi une forme de mimétisme social intra-classe à prendre en compte, et une acquisition d'habitus telle que les milieux mondains étaient et sont bel et bien aptes à apprécier ce type de métrages.
Ainsi, s'il est évident que le cinéma n'a pas acquis la légitimité de ces arts, cela est avant tout lié au fait qu'il se trouve encore jeune, à mon sens. Par ailleurs, cela lui permet de garder la dimension populaire qui fut la sienne dès son commencement, et qui le tiraille entre le côté artistique et la dimension de loisir, et c'est pourquoi Bourdieu lui-même a classé cet art comme se trouvant "en voie de légitimation", celle-ci ne se faisant évidemment pas du jour au lendemain. Enfin, permets-moi de constater comme une tension entre le fait que tu déplores le fait que le cinéma n'ait pas été légitimé culturellement, et celui qui te mène à déceler la prédominance des préoccupations petites-bourgeoises dans le cinéma d'auteur. -
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Airone
Quant à cette idée, si je doute de la pertinence sémantique de la dichotomie que tu effectues entre bourgeoisie et noblesse, tu as raison sur la différences, au sein des classes dominantes, d'appréhension à l'égard du capital culturel, celui-ci pouvant rester objectivé et n'être alors qu'un objet de vanité non approprié, ou être incorporé. D'ailleurs, si beaucoup de cinéastes viennent des milieux aisés, il n'en reste pas moins qu'ils se soucient du peuple, en témoigne l'attitude d'un Godard en 68 (ou celle d'un Pasolini dans une forme opposée et plus orthodoxe), ou encore la dimension subversive qu'acquièrent certains films.
Mais je pense, et c'est ce à quoi bien des sociologues aspirent, qu'il s'agirait de démocratiser (donc d'universaliser), cette forme de culture (et en l'occurrence cette part du cinéma) qui prétend à l'universel. Et pour ce qui est de la dimension idéologique de mon "discours", je ne vois pas en quoi il le serait plus que le tien.
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cath44(à propos de Network - Main basse sur la TV)“ Culte des médias, course à l’audimat comme figures de l’exhibitionnisme. Une dérive perverse de la TV sensation et du pouvoir des images. ” — cath44 5 septembre 2015
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