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Micro-critique star (PumpUpTheJam) :
PumpUpTheJam
(à propos de Pattes blanches)
“ Ils ont été nombreux à filmer tant bien que mal l'amour passionnel. Grémillon est un maître en la matière. Il faut montrer Pattes Blanches ! ”
— PumpUpTheJam
21 janvier 2016
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ianov(à propos de Pattes blanches)“ Loin des splendeurs de ses précédents films, Pattes blanches conserve cependant de cette beauté âpre et des fulgurances qui font Grémillon ” — ianov 6 juin 2015
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ianov6 juin 2015 Voir la discussion...
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Theus(à propos de Pattes blanches)“ Passé l'étonnement de voir Michel Bouquet jeune, on se laisse happé par ce drame amoureux qui s'entremêle de haine avec une pointe de poésie ” — Theus 2 février 2014
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nibab_lacsap(à propos de Pattes blanches)“ Etrange récit où l'aristocratie déchue se lie avec le petit personnel exploité. Les acteurs et la mise en scène soutenue sauvent l'ensemble. ” — nibab_lacsap 17 avril 2021
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nibab_lacsap
Quelle curieuse déclaration qui entérine les rapports de classe et leur déterminisme sans aucun espoir de révolte, de changement, ou même de reconsidération.
En tant que servante, c'est entendu : Mimi n'a pas et n'aura jamais d'honneur à défendre (!!) Et lui, en tant qu'aristo, doit assumer le fardeau de son nom (dur dur !!)
La bonne et le seigneur se liguent donc face aux méchants (commerçant devenu surpuissant, bâtard aigri, garce opportuniste : tous vilains, "sans noblesse".)
L'aristocrate la remercie à plusieurs reprises dans le film pour son attention, sa dévotion, son respect, et même l'amour qu'elle lui porte. Il semble touché et sensible à ce regard positif, lui sur qui les enfants jettent des cailloux, mais il ne lui viendra jamais à l'idée de l'aimer en retour ; définitivement elle n'est pas de son rang... Ils se ligueront mais ne coucheront jamais ensemble (dans un film où pourtant les coucheries présentes et passées ont ordonné le microcosme du village). Ou alors ce ne sera qu'à l'occasion d'un fantasme délirant de Mimi qui s'imagine princesse. Ça devrait nous inspirer de la pitié ; moi ça m'a mis en colère. Car pourquoi ces deux-là s'illusionnent-ils tant sur leur condition et l'absence de liberté de leur sort ?
A la toute fin, le film propose quand même une ouverture qui semblait évidente : Kériadec dévisage une armure dans un recoin de son château et lui lance, comme pour contredire la devise "Plutôt mourir que faillir" qui régit sa dynastie et qui agit sur lui comme une malédiction : "Et accepter tu n'y as jamais pensé, toi ?"
Ben tiens ! Il était temps que cessent les simagrées et de se traiter chacun en humain, par delà les apparats et les positions sociales. Un aristocrate déchu n'est qu'un nouveau pauvre, point, comme des milliers d'autres. Une servante délicate est une princesse en puissance, car les princesses n'existent plus que dans les rêves...
Kériadec, avant d'aller purger sa peine en prison, cède alors son château non pas aux flammes mais à Mimi. Tout simplement...
Ainsi, l'intrigue s'échappe in extremis de son propre tropisme.
Ouf ! L'honneur (du film) est sauf.
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