Fils du musicien et compositeur d'opéras, Felice Lattuada, Alberto Lattuada se passionne très tôt pour le cinéma. Il n'est encore que lycéen, lorsqu'il devient rédacteur de Camminare (Avancer), revue bimensuelle d'avant-garde, créée au début de 1933. Il est également attiré par les arts figuratifs, dessinant sans cesse. Mais, il est aussi un lecteur enthousiaste des classiques, russes en particulier (son oeuvre en porte la trace), et manifeste des talents d'écrivain. Dans les années qui suivent, il s'inscrit à la Faculté d'architecture de Milan et mène ces études jusqu'à l'obtention d'un diplôme. C'est à l'Université qu'il commence réellement à s'occuper de cinéma, composant les décors d'un film en format réduit, participant comme assistant au premier grand film en couleurs tourné en Italie Il museo dell'amore (1935). Il se consacre, d'autre part, avec Mario Ferrari et Luigi Comencini, à la recherche et à la sauvegarde de copies de vieux films, à la projection de ceux-ci, puis à l'étude des films les plus dignes d'attention, travaillant à la mise sur pied d'une cinémathèque, à l'origine de la future Fondazione Cineteca Italiana di Milano. En 1938, il entre à la rédaction de Corrente, bimensuel de critique artistique et de fronde antifasciste, qui fut rapidement interrompu au moment de l'entrée en guerre de l'Italie. Il effectue parallèlement des reportages photographiques sur des films en tournage pour Tempo Illustrado, mais il en est licencié à la demande de Luigi Freddi, hiérarque fasciste. Ses expériences littéraires le conduisent à devenir l'assistant de Mario Soldati pour Piccolo mondo antico (1941) et de Ferdinando Maria Poggioli pour Sissignora (1942). Il débute sa carrière de réalisateur avec Giacomo l'idealista (1943), inspiré d'un roman d' Emilio De Marchi et qui suit la tendance "calligraphique" des collaborations précédentes avec Soldati et Poggioli. La carrière d' Alberto Lattuada sera "marquée par des allers et retours entre les chroniques brutales, et souvent satiriques, de l'actualité et les adaptations littéraires raffinées."(Lorenzo Codelli)
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“ Le Lattuada des années 60 observe la décadence des enfants de la bourgeoisie et la perte des illusions avec la lucidité d’un oracle ! ”— georges.b123 février 2019
“ Naissance du désir féminin. Audacieux et pudique, mais après une magnifique séquence d'ouverture, A. Lattuada maîtrise moins son sujet. ”— Hedgehog21 juin 2021
“ Lattuada se réveille d'un rêve érotique et déroule cette journée particulière qui voit la naissance d'une femme, désorientée vers son désir. ”— K_Sania 7 septembre 2021
“ À défaut de sonder le fond des âmes des enfants du siècle, Lattuada prononce les vœux d'un drame immoral mais souvent sur la réserve. ”— K_Sania10 septembre 2021
“ Souvenir d'enfance... De Laurentiis, sa femme Silvana Mangano, Lattuada russophile et Pouchkine : des cosaques et des décors un peu kitsch! ”— katciller2329 mai 2013