r Très Bien
L'amour à la ville
(1953) Très Bien r
Satisfaction communauté 82%
L'amour à la ville

L'amour à la ville

(1953)
Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (Bosco) :
Bosco
(à propos de L'amour à la ville)
Sa note :
L'amour à la ville “ Six études néo-réalistes sur les souvent tristes résultats pour les femmes de l’attirance des sexes dans l’Italie pauvre de l’après-guerre. ” — Bosco 26 février 2023
1 commentaire
  • K_Sania
    (à propos de L'amour à la ville)
    Sa note :
    L'amour à la ville “ Du plus tragique au plus léger, tous les tons de l'amour sont autorisés dans six sketchs réalistes ou portraits de femmes, d'une société. ” — K_Sania 22 mars 2021
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  • Bosco
    (à propos de L'amour à la ville)
    Sa note :
    L'amour à la ville “ Six études néo-réalistes sur les souvent tristes résultats pour les femmes de l’attirance des sexes dans l’Italie pauvre de l’après-guerre. ” — Bosco 26 février 2023
    1 commentaire
    • Bosco
      commentaire modéré Ce film, intéressant en lui-même, est aussi un cas d'école et un manifeste. Commençant sur un plan cadrant l’affiche d’un film américain, il se place d’emblée en décalage des « films d’amour » tels qu’habituellement représentés au cinéma sous des formes plus ou moins dramatiques, souvent mélodramatisées et visant à émouvoir la part tendre du cœur des spectateurs. Il est en fait fort peu question du sentiment passionné et sexuellement amoureux, mais bien plutôt de ses tristes conséquences dans les conditions sociales et morales des femmes pauvres vivant en ville dans l'Italie de l'immédiat après-guerre. Dans cette perspective et les tonalités plutôt sombres qui traversent le film dans son ensemble, on arrive cependant à reconnaître certaines des caractéristiques des réalisateurs les plus fameux ayant participé à sa composition : Antonioni effectue son enquête sur les suicides en scénarisant chaque personnage sur un arrière fond sobrement esthétisant, un peu froid, classique ; Fellini, plus baroque, fait montre de son sens de la fantaisie aimantée par un fantastique discret dans la scène qui se déroule dans les couloirs labyrinthique d’un vieil immeuble collectif, l’acteur masculin y préfigure les Mastroianni de sa filmographie et la pauvre et belle héroïne, la bonté triste, naïve et angélique de Giulietta Masina, de celles qui n’ont que leur cœur par leur corps à donner ; Risi compose le sketch (les Italiens disent le croquis) le plus tendre et de façon brillante en concentrant et combinant dans un seul temps et lieu – un espace de danse - des personnages et situations enchainées et dénouées ; Lattuada développe son récit sur la base d’une succession rythmée de très brèves séquences montrant des femmes évoluant en ville, s’offrant au regard des hommes, souvent jeunes, en tout cas belles, qui apparaissent tout d’abord dans une atmosphère érotique, légère et joyeuse, puis plus en plus oppressive au fur et à mesure que les unes et les autres s’enfoncent dans des rues encombrées d’hommes qui les guignent, les lorgnent et les suivent. Carlo Lizzani, Francesco Maselli et Cesare Zavattini, moins fameux, qui connurent par la suite un destin de scénaristes plutôt que de réalisateurs, sont les auteurs des séquences les plus néo-réalistes, c’est-à-dire attachées à développer une esthétique vériste à intention sociale simultanément monstatrice et dénonciatrice marquée (tous trois du reste étaient membres du Parti communiste). Francesco Maselli et Cesare Zavattini reconstituent l’histoire d’une femme conduite par sa condition sociale à abandonner son enfant mais qui finit par le reprendre ; Carlo Lizzani, dans le seul sketch du film qui sera longtemps censuré en Italie, interviewe des prostituées sans cependant reprendre tous les procédés du reportage car il n’y cache rien du « fictionnement » des scènes. Le « néo-réalisme » en effet n’oubliait pas que le cinéma était le cinéma (ce qui ne veut pas dire « du cinéma ») c’est-à-dire qu’il pouvait, par le biais d’artifices conçus dans l’intelligence cordiale des artistes, reproduire la vérité en l’approfondissant, contrefaire le réel en y jetant parfois de très vives et brulantes lumières.
      26 février 2023 Voir la discussion...
  • rere15
    (à propos de L'amour à la ville)
    Sa note :
    L'amour à la ville “ Même dans ce collectif que j'aime beaucoup, Lizzani ne peut s'empêcher de faire du social, Antonioni de l'art et Risi de la comédie. ” — rere15 2 mars 2021
    2 commentaires
    • K_Sania
      commentaire modéré Et Fellini de la fantaisie
      15 mars 2021 Voir la discussion...
    • rere15
      commentaire modéré Oui, j'ai bien pensé à quelque chose comme ça pour Fellini, sans parler du regard de Lattuada sur les jeunes filles, mais, comme vous le savez, on est limité à 140 caractères alors que La Bruyère...
      15 mars 2021 Voir la discussion...

Casting de L'amour à la ville

Infos sur L'amour à la ville

Réalisé par Michelangelo Antonioni, Federico Fellini, Dino Risi, Alberto Lattuada, Carlo Lizzani, Francesco Maselli et Cesare Zavattini

Italie - 1h45 - Drame, Romance
Titre original : L'Amore in citta
Sortie le 8 février 1957

Synopsis

L'Amour à la ville ou cinq histoires presque vraies, réalisées par cinq grands metteurs en scène italiens sur la misère de l'amour à Rome dans le ton du néoréalisme social.Suicides Manqués, de Michelangelo AntonioniAgence Matrimoniale de Federico FelliniLes Italiens se retournent d'Alberto LattuadaL'Histoire de Catherine de Francesco MaselliLe Bal du samedi soir de Dino Risi

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