Après avoir été décorateur de théâtre, il rencontre Henri Langlois avec lequel participe à la création de la Cinémathèque française. Il devient en 1938 secrétaire exécutif de la Fédération internationale des archives du film (FIAF).
Georges Franju se fait connaître avec des courts métrages documentaires, d'un réalisme sans concession : Le Sang des bêtes, sur le monde des abattoirs, Hôtel des Invalides, sur les « gueules cassées ».
On retrouve ce style de mise en scène froid dans ses long métrages comme dans La Tête contre les murs (avec et sur un scénario de Jean-Pierre Mocky), qui se déroule dans un asile psychiatrique, ou dans son chef d'œuvre Les Yeux sans visage, lors d'une scène d'opération chirurgicale d'un genre très particulier. Dans certaines scènes, George Franju semble capter une réalité autant qu'il la représente. À cette esthétique glaciale se mêle pourtant une réelle poésie.
Cette dichotomie est particulièrement réussie dans Les Yeux sans visage, un authentique film d'horreur, triste et réellement beau à la fois. C'est l'une des rares réussites absolues dans le genre en France. Certaines scènes annoncent le cinéma gore (trois ans avant son apparition avec Orgie sanglante (Blood Feast) de Herschell Gordon Lewis), mais pas dans son versant grand-guignol ou comique. George A. Romero s'inspirera d'ailleurs de cette œuvre pour son film Bruiser, avec le masque blanc neutre comme dans celui de Franju.
George Franju a également œuvré pour le cinéma fantastique dans Judex, où le cinéaste affiche son goût pour une mise en scène expressionniste.
Il a par ailleurs adapté Mauriac (Thérèse Desqueyroux) et Zola (La Faute de l'abbé Mouret).
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour, une paillard qui ne le quittera plus.
Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le...
En réunissant six entrevues accordées par Georges Franju (1912-1987) entre 1964 et 1987 – soit un laps de temps qui recouvre une partie importante de la carrière du cinéaste – Andr...
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Un bateau est immobilisé par un calme plat pendant une longue période. À bord, les animosités et la maladie se déchaînent, testant les hommes et leur capitaine.
“ Cette "inquiétante étrangeté" nous incite à chercher l’insolite dans l’anodin et nous mène à la peur de la peur. Franju était un sorcier. ”— elge12 mai 2014
“ Franju, sublimant Cocteau, filme la guerre tel un rêve absurde et dément, qui entraîne peu à peu nos âmes au bout du Rouleau. ”— FeydRautha 7 décembre 2013
“ Oui il est possible de livrer un film flippant à base de courses-poursuites en Simca 1000, Renault 16 & Peugeot 104. En le confiant à Franju ”— Arch_Stanton29 octobre 2014
“ Cocteau & Franju s'associent pour un révisionnisme fictionnalisé des batailles morales de la Première Guerre Mondiale. Noir, et blanc. ”— Arch_Stanton10 juin 2014