Il s'illustre au cours de la Seconde Guerre mondiale en combattant dans les rangs des Marines. Il participe au débarquement de Normandie. En 1949, il revient s'installer définitivement en France à Pleurtuit où il se lie d'amitié avec le peintre Geoffroy Dauvergne.
Après avoir tenté une carrière de musicien, il devient acteur. Il se spécialise dans les seconds rôles, en général de personnages américains, souvent comme homme de main, gangster, militaire... On le voit ainsi aux côtés de
Jean-Paul Belmondo dans
Cartouche ou dans
Les Barbouzes de
Georges Lautner. Dans un registre différent, il joue le rôle principal du film d'
Éric Rohmer Le Signe du lion, celui d'un musicien perdu dans un Paris estival de déshérence et qui tombe dans la misère de s'être cru trop tôt l'héritier d'une riche défunte ; constituant un portrait parfait de ses écrivains et autres artistes américains tangentant l'histoire de Paris parfois au point d'y laisser trace, sillonnant lointainement Hemingway comme derrière un fantasme d'eux-mêmes. Ce rôle restera son seul rôle principal chez un cinéaste majeur et ce début de carrière au sommet en sera également la fin, plus jamais - malgré cette vraie prestation - on ne lui proposera autre chose que des rôles de registre "lautnerien" dont poings et carrure sont le viatique.
Sa carrière s'essouffle peu à peu dans les années 1970. Il tourne dans plusieurs séries B sous la direction de
Jean-Marie Pallardy. Dans les années 1980, il tourne peu, se retirant en Bretagne où il possède une exploitation agricole. Il meurt à Saint-Malo en 1998.