Étudiant en peinture à l'École des beaux-arts de Taiyuan, Jia Zhangke publie un premier roman en 1991. Il entre ensuite à l'Université de cinéma de Pékin, où il fonde un « groupe du film expérimental », considéré comme la première structure de production indépendante en Chine. Issu de la sixième génération de cinéastes chinois dite « underground », il a reçu de nombreux prix dans les festivals de films internationaux.
Les films de Jia Zhangke se caractérisent par un réalisme très accentué, trouvant ses thèmes dans la vie quotidienne des zones semi-urbaines de Chine, où il plante l'envers du décor d'une Chine largement mystifiée par le cinéma chinois grand public. Cela explique qu'il soit apprécié en Europe et quasiment inconnu du public chinois.
En 2006, Zhangke obtenait le Lion d'or à la 63e Mostra de Venise avec Still Life. La même année, il y présentait, dans la section « Horizons », Dong un film documentaire sur le peintre Liu Xiaodong.
Au Festival de Cannes, il présente 24 City en 2008, et I Wish I Knew en 2010.
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“ Avec une poignée de yuans, Jia Zhangke dévalise déjà le Cinéma chinois. Son regard sûr, alerte, sonde la masse sans jamais oublier l'atome. ”— Sanium26 novembre 2017
“ Pour capter le perpétuel mouvement de son pays, Jia Zhangke fige son oeuvre. De cette antinomie s'écoule un tendre chassé-croisé des cœurs. ”— Sanium10 juillet 2016
“ De la fin d'un monde, Jia Zhangke tire une fable nostalgique où amours déçus et amitiés naissantes se croisent au fil de l'eau, en équilibre ”— Hyksos31 juillet 2017
“ Jia Zhangke pose un regard croisé sur le sacrifice traditionaliste d'une Chine qui se noie dans sa soif d’expansion. Terrible poème. ”— Mr_Tartiflette25 septembre 2017
“ Vision de l'artiste sur l'artiste. Qu'y a-t-il dans ce regard, dans cet esprit ? Jia Zhangke saisit quelque chose, son film respire la vie. ”— fcyannou16 décembre 2013