Biographie tirée du site Evene: « Lorsqu'elle découvre la favela à l'âge de 29 ans, Katia Lund décide de consacrer sa caméra à ses habitants. Engagée par Spike Lee en 1995 sur le tournage du vidéo-clip They Don't Care About Us de Michael Jackson, la jeune femme est littéralement bouleversée par la population qu'elle rencontre. Élevée au Brésil par des parents issus de la middle-class américaine, elle ignorait jusqu'alors la pauvreté qui règne dans les bidonvilles. Diplômée en art de l'école catholique Maria Imaculada et en cinéma de la Brow University, elle travaille longtemps en tant qu'assistante réalisatrice sur des projets musicaux et publicitaires. En 1996, elle opère un revirement total et réalise Noticias de una guerra particular, documentaire centré sur le trafic de drogue dans les favelas. Si grâce à Spike Lee elle approche donc la favela, c'est aux côtés du cinéaste brésilien Fernando Meirelles qu'elle l'explore. Leur collaboration débute avec le court métrage Golden Gate et se poursuit avec La Cité de Dieu, film qui dénonce la violence inouïe des quartiers pauvres de Rio. Succès mondial, le métrage sert de tremplin à la série télévisée La Cité des hommes, prolongement de Golden Gate, dont elle assure la production et la réalisation de quelques épisodes. Katia Lund dirige en 2009, un segment du film collectif Les Enfants invisibles sur les destins d'enfants à travers le monde. Egalement à la tête de Nós do Cinema, organisation mêlant métiers du film et aide aux enfants démunis, Katia Lund compte bien élever la conscience sociale à travers le cinéma. »
Soixante-dix critiques et cinéastes discutent du cinéma autour du conflit entre l'artiste et l'observateur, le créateur et le critique. Entre 1998 et 2007, Kléber Mendonça Filho a ...
Les destins d'enfants issus des quatre coins du monde vus par les plus grands réalisateurs. Sept vies contrariées, sept enfances mal aimées ou maltraitées comme autant de témoignag...
Le film se déroule, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1980, dans la Cité de Dieu, un quartier pauvre et ultra-violent de Rio de Janeiro.
“ Meirelles et Lund montrent qu'on peut réussir un film qui marquera les esprits et l'histoire du cinéma avec des supers comédiens amateurs. ”— Arthuro2912 mars 2016
“ Les enfants, martyrs d'un système avili de misère crasse qui règne dans cet asile de violence.Où la seule loi qui prime est celle des armes. ”— Petruchka 28 janvier 2014
“ La Cidad de Deus, ou la preuve qu'authenticité des personnages et esthétique clipesque ne sont pas incompatibles. Chef d'oeuvre visuel. ”— Fujee11 juin 2014
“ Caméra poing,Meirelles filme de la manière la+vivante qui soit les favelas qui distillent la mort.Une Perle cinglante.Une oeuvre percutante. ”— clootilded 4 août 2014