Connue pour...
Natalie Dessay grandit à Bordeaux. C'est au cours de ses études secondaires qu'elle décide de supprimer le « h » de son prénom en hommage à Natalie Wood et conservera cette simplification par la suite.
Elle rêve tout d'abord d'être ballerine puis actrice. Elle interprète un lutin qui fredonne l'air de Pamina dans L'amour peintre de Molière. En l'entendant, il lui est conseillé de prendre des cours de chant. Elle étudie alors au Conservatoire de Bordeaux. Elle apprend parallèlement l'allemand, l'art dramatique et le chant. Elle sortira, en 1985, avec un premier prix du Conservatoire de Bordeaux. Elle intègre la chorale du Capitole de Toulouse. Elle remporte plusieurs prix dont celui d'Alès puis retourne à Bordeaux. Elle a trouvé sa voie. Elle sera soliste.
En 1989, elle est deuxième prix du concours Les Voix nouvelles parrainé par France Télécom. L'Opéra de Paris lui ouvre ses portes et l'invite à rejoindre son École d'art lyrique où elle chante l'Élisa du Re pastore (Mozart). La même année, elle s'inscrit au Concours Mozart organisé par le Staatsoper de Vienne, remporte le premier prix et intègre, en 1993 et pour un an, la prestigieuse troupe de l'opéra viennois.
Elle est, dès lors, invitée à se produire sur de nombreuses scènes aussi bien françaises qu'internationales. Elle chante Blondchen, Madame Herz (Der Schauspieldirektor), Zerbinetta (Ariane à Naxos), Zaïde à l'Opéra de Lyon et à l'Opéra Bastille et Adele dans la Chauve-souris, (Die Fledermaus) à Genève.
Elle admettra à de nombreuses reprises que, ayant commencé relativement tard sa carrière lyrique, elle n'a jamais pu aborder des rôles très complexes sur le plan solfégique, ce qui ne l'empêcha pas d'interpréter des partitions comme Ariane à Naxos par exemple. Comédienne de formation, elle compense ses limites du début de carrière par l'importance primordiale qu'elle accorde à l'incarnation des personnages qu'elle chante à l'opposé de ses collègues de formation plus classique.
Elle vit en France à la Varenne-Saint-Hilaire (Val-de-Marne) avec Laurent Naouri - lui même chanteur lyrique baryton effectuant une carrière internationale - et leurs deux enfants.
En avril et mai 1992, aux côtés de José van Dam, elle chante le rôle court mais brillant d'Olympia (Les Contes d'Hoffmann) à l'Opéra Bastille dans la production signée Roman Polanski des Contes d'Hoffman. Le spectacle déçoit mais la jeune cantatrice remporte une ovation et se révèle au public. Elle triomphera dans ce rôle tout au long de sa carrière internationale.
En 1993, au sein de la troupe de l'Opéra d'État de Vienne (Autriche), elle chante Blondchen dans L'Enlèvement au sérail de Mozart. Elle est l'une des chanteuses qui remplace ensuite Cheryl Studer qui devait incarner les trois rôles féminins des Contes d'Hoffmann. En décembre 1993, son interprétation du personnage d'Olympia lui ouvre le coeur du public viennois. Plácido Domingo fait part aux journalistes de son émerveillement face aux performances vocales réalisées sans effort par la Française. La même année, elle chantera le rôle titre d'Olympia dans une mise en scène de Louis Erlo pour l'ouverture de l'Opéra de Lyon. Elle interprètera ce rôle huit fois dans huit productions différentes jusqu'en 2001.
N'appréciant guère les rôles de méchante, Dessay n'a chanté la Reine de la Nuit qu'à contrecoeur, d'après des propos tenus dans de nombreuses interviews. En 1994, pressentie pour ce rôle au Festival d'Aix-en-Provence, elle accepte de l'incarner pour cette Flûte Enchantée, et celle-là seulement. Elle chante donc pour la première fois ce numéro de voltige vocale, d'une Flûte Enchantée (Mozart) dirigée par William Christie et mise en scène par Robert Carsen et, finalement, le reprendra de nombreuses fois par la suite, à Lyon, à Salzbourg, à Vienne et à l'Opéra de Paris en 2000.
L'Opéra de Vienne monte spécialement pour elle La Femme silencieuse (Die Schweigsame Frau) de Richard Strauss et la pressant pour chanter le rôle titre de Lulu, l'oeuvre inachevée d'Alban Berg. Dessay déclinera cette dernière offre en prétextant que sa carrière très prenante ne lui laisse pas le temps nécessaire à l'étude de nouveaux rôles. Blondchen de L'Enlèvement au sérail (Mozart) et Zerbinetta d'Ariane à Naxos (Richard Strauss) deviennent ses rôles fétiches.
Au mois d'octobre 1994, Dessay fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York, dans le rôle de Fiakermilli d'Arabella (Richard Strauss). Elle reviendra en septembre 1997 dans le rôle de Zerbinetta d'Ariane à Naxos (Richard Strauss), salué par les éloges unanimes de la presse musicale puis, à nouveau, en février 1998 avec Olympia, un nouveau triomphe.
En 1995, elle est, pour la première fois la prêtresse Lakmé (Léo Delibes) à l'Opéra-Comique. Elle subjugue son auditoire en vocalisant au-delà du contre-fa sur l'air des clochettes. À cette époque, elle se refuse encore à aborder des rôles qui demandent de la puissance dans le grave ou le médium. Elle refuse également de chanter de l'opérette, qu'elle déteste, mais se laisse pourtant convaincre par l'Orphée aux enfers de l'Opéra de Lyon mis en scène par Laurent Pelly qu'elle interprète aux côtés de son mari, le baryton Laurent Naouri. Un autre triomphe enregistré en DVD. Cette même année, elle prête sa voix à Olympia, ravissante poupée capricieuse mise en scène par Alfredo Arias à La Scala de Milan.
En 1996, elle incarne, aux côtés de Simon Keenlyside, l'Ophélie d'Hamlet (Ambroise Thomas) au Grand Théâtre de Genève . La production de Patrice Caurier et Moshe Leiser a longtemps été son plus beau souvenir scénique. Barcelone a mis cette production à son programme de 2003-2004. Elle aime le côté shakespearien d'Ophélie mais se refuse à chanter le rôle en anglais à l'English National Opera.
Elle chantera le personnage de Tytania dans Le Songe d'une nuit d'été (Midsummer Night's Dream), de Benjamin Britten en français puis une reprise de La Flûte enchantée à l'Opéra de Lyon.
En 1997, Dessay chante devant le public du théâtre du Châtelet Le Rossignol (Stravinski) sous la direction de Pierre Boulez et dans une production du jeune metteur-en-scène Stanislas Nordey. Après un détour au Met en 1998 où elle interprète Les Contes d'Hoffmann et Ariane à Naxos, sous la direction de James Levine, elle fait son entrée au Festival de Salzbourg dans le rôle de la Reine de la Nuit, son cheval de bataille qu'elle a chanté un peu partout sur les grandes scènes françaises et étrangères. Au fil du temps, elle prend de plus en plus de liberté avec la partition.
Elle revient sur la scène du Châtelet, la même année, en compagnie de son mari, afin d'interpréter Orphée aux Enfers (Jacques Offenbach) sous la direction de Marc Minkowski dans une mise en scène de Laurent Pelly.
En 1999 elle est Morgana de l'Alcina (Haendel) au palais Garnier aux côtés de Renée Fleming et de Susan Graham sous la baguette de William Christie. Toujours à ce même palais Garnier, elle chante Les Indes galantes de Rameau. Le répertoire baroque sied bien à sa voix légère et lui laisse toute la liberté de pouvoir ajouter des notes aiguës.
En 2000, Dessay est à nouveau l'Olympia des Les Contes d'Hoffmann transformée en poupée Barbie provocante par le metteur en scène Robert Carsen. Elle revient à l'Opéra Bastille du 20 mars au 6 avril 2000 pour cinq représentations des Contes d'Hoffmann. Elle s'envole pour Vienne (Autriche) pour chanter « une dernière fois » le Reine de la Nuit au mois de juin 2000 mais annule les Chorégies d'Orange. Elle chantera également « une dernière fois » Les Contes d'Hoffmann au cours de l'été 2000.
La saison parisienne 2000-2001 de Natalie Dessay comprend la production viennoise de Die schweigsame Frau (La Femme silencieuse) de Richard Strauss au TMP, ainsi qu'un récital le 14 mars 2001 (annulé), et sa « dernière Reine de la Nuit » en décembre 2000 au Palais Garnier.
Au mois de Janvier 2001, Dessay réalise un rêve vieux de quinze ans : chanter Lucie de Lammermoor de Donizetti avant d'enchaîner avec La Sonnambula de Bellini à Milan avec Juan Diego Flórez. Le succès est au rendez-vous mais l'exigence de la cantatrice pour la mise-en-scène en relativise l'engouement. Elle annulera sa participation aux représentations de l'oeuvre prévues au Met.
En avril 2001, l'artiste est au Capitole de Toulouse pour Hamlet puis du 19 au 28 juin au Châtelet. Elle est désormais prête pour aborder le bel canto. C'est chose faite avec Amina, La Sonnambula de Vincenzo Bellini à Lausanne et à Bordeaux et, plus tard, à Vienne et Milan, déchaînant les critiques de Sergio Segalini qui s'insurge dans la revue musicale Opera International contre le fait de distribuer ce rôle à une soprane légère.
Elle chante en récital à Gênes le 16 septembre 2001, puis à Genève pour interpréter pour la toute première fois Konstanze de (L'Enlèvement au sérail) du 20 octobre au 5 novembre et avant de reprendre le rôle à New York.
Durant la saison 2001-2002 de l'opéra de Vienne (Autriche), Dessay commence à éprouver des difficultés avec sa voix et doit se faire remplacer pour toutes les représentations de La sonnambula. Elle annulera plusieurs autres représentations du printemps 2001 dont une version française de Lucie de Lammermoor aux côtés de Roberto Alagna et de Ludovic Tézier à Lyon, le rôle de Zerbinetta à Covent Garden, celui d'Olympia, celui de Susanna (Les Noces de Figaro) prévu pour l'été 2001 avec Riccardo Muti ainsi que quelques concerts. Elle s'éloigne de la scène et se fait opérer d'un polype sur une corde vocale au mois de juillet 2002.
Elle devait chanter les trois héroïnes des Contes d'Hoffmann avec Marc Minkowski en 2002-2003 à Lausanne (mise en scène de Laurent Pelly) mais, au repos forcé, elle se fait remplacer par Mireille Delunsch aux premières représentations mondiales de la toute nouvelle édition critique de l'oeuvre réalisée par le musicologue, chef d'orchestre et autorité offenbachienne Jean-Christophe Keck, qui offre, outre un nouveau découpage dramaturgique (restitution du final du 4e acte dit « acte de Venise ») ainsi que des airs débarrassés des ajouts et modifications des éditions précédentes, grâce à la découverte miraculeuse (et rocambolesque) d'une partition manuscrite d'Offenbach utilisée lors des premières représentations monégasques de l'ouvrage et découverte derrière l'escalier d'une maison du Centre de la France.
Dessay revient à la scène le 26 février 2003 pour un concert parisien donné à l'occasion des 10e Victoires de la Musique classique. Elle interprète un extrait de Manon de Jules Massenet, rôle qu'elle aborde sur scène en 2004.
À la fin du mois de mars 2003 elle réapparaît en grande forme au Met. Sa Zerbinetta (Ariane à Naxos) virtuose et cabotine éclipse presque l'Ariane imposante de Deborah Voigt, pourtant la chanteuse préférée des spectateurs du Met.
Au cours de l'été 2003, elle part donner un récital à Santa Fe. Elle est très attirée par le Nouveau-Mexique en général et, plus particulièrement par Santa Fe. L'Opéra de Santa Fe (SFO, Santa Fe Opera) bouscule son calendrier des représentations pour l'accueillir dans La sonnambula,. Elle reviendra au SFO pour la saison 2006 dans le rôle de Pamina (La Flûte enchantée) et sera programmée pour le 3 juillet 2009 dans le rôle de Violetta (La Traviata) dans une mise en scène de Laurent Pelly. Elle est accompagnée par son mari Laurent Naouri qui lui donne la réplique avec le personnage de Germont.
En 2004-2005, elle doit chanter Zerbinetta à l'Opéra Bastille et participer à plusieurs concerts de musique baroque au théâtre des Champs-Élysées. Comme pour le Met quelques années auparavant, elle est contrainte d'annuler sa participation à Ariane à Naxos en raison d'un nouveau polype sur les cordes vocales et sera remplacée par Lubov Petrova pour toute la série des représentations. Elle retourne se faire opérer. En janvier 2005, elle déclare à la télévision française avoir commencé une rééducation et ne pas savoir précisément la date où elle se produira à nouveau devant son public. Elle réapparaît en concert à Montréal le 8 mai 2005.
Le retour de Natalie Dessay s'accompagne d'une réorientation de son répertoire lyrique. Elle veut exprimer des choses fortes sur scène en bannissant les rôles qu'elle considère « légers », sans consistance (Gilda de Rigoletto par exemple) ou ceux dont elle ne veut plus (notamment la Reine de la Nuit et la poupée Olympia) au profit de personnages plus « tragiques ». Elle prend des positions tranchées concernant son métier et fustige dans la presse les metteurs en scène qui ne lui donnent aucune matière à pétrir allant même jusqu'à condamner, sans les citer, l'attitude de certains collègues qui, d'après elle, ne donneraient pas leur maximum sur scène. Elle affirme qu'il ne lui reste environ qu'une dizaine d'années à chanter et qu'elle doit faire des choix draconiens. Elle déclare également avoir découvert des exercices vocaux qui l'aident techniquement, en particulier celui du moito, que pratiquent depuis toujours Christa Ludwig ou Edita Gruberova.
Elle aborde un projet en images de synthèse avec incrustation des interprètes basé sur son enregistrement du conte lyrique Le Rossignol de Stravinski, qui paraît en DVD. Elle abandonne certains rôles et en chante de nouveaux : la Manon de Jules Massenet au Grand Théâtre de Genève, Juliette de Roméo et Juliette (Gounod) au Met, Lucia de Lucia di Lammermoor (Donizetti). Enfin, Dessay aborde, aux côtés de Rolando Villazon, Violetta de La Traviata (Giuseppe Verdi) pour la première fois lors d'un récital toulousain puis parisien. Le triomphe est absolu. Peine d'humour en raison de ce qu'elle pense du rôle de Gilda, elle finit son récital en chantant un bref passage de Rigoletto (Addio... Addio) et propulse la note finale à l'octave supérieure.
Ses nouveaux enregistrements, la voient s'aventurer sur les terres haendeliennes (Delirio), vocaliser sur le dernier album de Claude Nougaro (La Note bleue), réciter un conte pour enfants (la boîte à Joujoux de Debussy), interpréter en création mondiale un Ave Maria de Philippe Rombi en prêtant sa voix à Anna Sörensen (interprétée par Diane Kruger) sur la bande originale du film Joyeux Noël (2005) et chanter la Messe en ut mineur de Mozart.
En 2006, Natalie Dessay chante son unique Pamina dans La Flûte Enchantée à Santa Fe, Lucia di Lammermoor à Paris, puis, en 2007 La Fille du régiment à Londres et à Vienne avec Juan Diego Flórez dans le rôle de Tonio dans une mise en scène de Laurent Pelly, et, en été, elle chante Manon à Barcelone aux côtés de Rolando Villazón.
À l'automne 2007, elle fait l'ouverture de la saison du Met le 24 septembre 2007 dans une nouvelle production de Lucia di Lammermoor, diffusée en direct sur écran géant devant le Lincoln Center et sur Times Square, et obtient un véritable triomphe. Plus tard dans la saison, elle est programmée dans le même opéra à San Francisco. Elle est aussi programmée dans La Fille du régiment à New York (l'une des représentations est retransmise en direct dans le monde entier par Metropolitan Opera : en direct et en haute définition) .
Janvier 2009 la retrouve dans une production très acclamée du "Theater an der Wien" (Vienne). Elle y incarne Mélisande (Pelléas et Mélisande, Claude Debussy) aux côtés de Laurent Naouri. Elle chante Amina (La sonnambula, Bellini) le 2 mars de la même année dans une nouvelle production du Metropolitan Opera de New York (retransmise en direct dans le monde entier par Metropolitan Opera : en direct et en haute définition). La dernière représentation de cet opéra date des années 1960 avec Joan Sutherland dans le rôle titre. La première de ce spectacle signé Mary Zimmerman est peu appréciée du public (de nombreuses huées, rares au Met, ont salué la mise en scène) et de la critique en dépit des qualités vocales de la distribution. En été, elle aborde sa première Traviata, très attendue, à Santa Fe aux côtés de son mari Laurent Naouri (dans le rôle de Germont) dans une mise en scène signée Laurent Pelly ; un véritable triomphe. Fin octobre 2009, elle aborde dans La Bohème ce qui devrait constituer son unique rôle puccinien, Musetta, à Paris (Opéra Bastille).
En janvier-février 2010 elle chante dans La Sonnambula pour la première fois à Paris, mais, souffrant d'une pharyngite, elle finit, lors de l'une des dernières représentations, le premier acte aphone et ne peut continuer. Sans remplaçante, le deuxième acte est annulé et les spectateurs renvoyés chez eux. Elle annulera par la suite les deux dernières représentations de cette Sonnambula et Hamlet au Metropolitan Opera, dont l'une des représentations devait être diffusée en direct dans le monde entier par Metropolitan Opera : en direct et en haute définition. Elle revient à la scène en avril pour La Sonnambula de nouveau, dans la même production, mais au Staatsoper de Vienne. Cette Sonnambula sera sa dernière, et à la fin de la dernière représentation, le 20 avril, elle reçoit le titre honorifique de Österreichische Kammersängerin (en) . Été 2010, elle reprend La Fille du Régiment à Londres, puis en juillet, elle donne un concert à Orange en compagnie du ténor Juan Diego Flórez avant de partir au Japon pour une reprise de La Traviata.
Début 2011, elle chante pour la première fois le rôle de Cléopâtre dans Giulio Cesare de Haendel à l'Opéra Garnier, avec Le Concert d'Astrée dirigé par Emmanuelle Haïm, avant de retourner au Metropolitan Opera de New York pour une reprise de Lucia di Lammermoor dont la dernière est retransmise en direct dans le monde entier par Metropolitan Opera : en direct et en haute définition
Natalie Dessay a de nombreux projets : La Traviata à Aix-en-Provence et Vienne en 2011 et au Metropolitan Opera en 2012, Cleopatra dans Giulio Cesare au Metropolitan Opera en 2013, Manon à l'Opéra de Paris et à La Scala en 2012, Marie (La Fille du Régiment de Donizetti) à Paris en 2013, et Elvira au Met en 2014. Elle semble avoir abandonné le projet d'un Faust (Gounod) au Liceu, estimant ne pas avoir la voix adéquate pour chanter Marguerite, bien qu'ayant programmé l'air des bijoux lors d'un concert caritatif parisien le 11 avril 2009.