Il était notamment le réalisateur en 1967 de La Marque du tueur, chef-d'oeuvre devenu culte, très apprécié sur Vodkaster : un film noir, en noir et blanc, construit autour d'un tueur à gage qui échoue à exécuter son contrat à cause d'un papillon ; une réalisation qui a inspiré Quentin Tarantino au moment de faire Reservoir Dogs et Jim Jarmusch quand il a imaginé Ghost Dog. Seijun Suzuki est décédé le 13 février dernier, à l'âge de 97 ans. Il laisse derrière lui une filmographie riche thématiquement et esthétiquement, où se croisent des yakuzas, des soldats, des prostituées et même des dieux ratons-laveurs, dans Princess Racoon, avec Zhang Ziyi, son ultime long-métrage pour le cinéma, inédit en France mais présenté hors-compétition au Festival de Cannes en 2005. (Source : Télérama qui revient, en extraits, sur l'oeuvre de Seijun Suzuki)