Lors du dernier Festival du Film Fantastique de Gérardmer, il y avait Grave et les autres. Favori de la compétition, le premier long-métrage de Julia Ducournau remporta le Grand Prix et le Prix de la Critique, faisant ainsi de l’ombre à d'autres compétiteurs pourtant à la hauteur. L'un d'eux s'appelait alors The Autopsy of Jane Doe, avant d'être bizarrement rebaptisé The Jane Doe Identity pour sa sortie française. Après avoir ouvert le PIFFF en décembre 2016, il gagna lui aussi un prix dans les Vosges, celui du jury jeune. « Logique, commente @AbusDeCine : si vous êtes aguerri à ce genre de film, vous n'y verrez qu'un produit efficace ». Seulement efficace ? Un huis-clos où deux médecins-légistes, père et fils, autopsient le cadavre d’une inconnue (appelée Jane Doe tant qu’elle n’est pas identifiée), seuls, la nuit, à la lumière des néons ? « C'est d'une maitrise totale de bout en bout malgré un peu moins d'intensité en seconde partie » reconnaît @TomWitwicky. Ca ne gâche visiblement rien au plaisir de @FuckCinephiles qui apprécie le film pour ce qu’il est, « une surprenante petite série B horrifique, inventive et franchement bien foutue, aussi gore et tendue que flippante » « Une réalisation hyper efficace et des scènes de tension très bien gérées. Quelques clichés persistent mais l'ensemble fonctionne à mort » ajoute @Shadeeastwood. « Utilisant avec parcimonie les effets inhérents au genre, le film s'amuse à distiller petit à petit les mystères de sa Jane Doe » précise @Alexander_R. « Le corps est un réseau de signes, la morgue devient un lieu cinématographique et initiatique. Surprenant et diablement efficace » estime @psobkow. @BenjFR, lui, n’a pas peur de lâcher les chevaux et parlerait déjà de chef-d’œuvre si le réalisateur de The Jane Doe Identity n’en était pas seulement à son deuxième long-métrage : « Un huis clos cauchemardesque sur fonds de légendes mystérieuses. Un film a la mise en scène maitrisée qui marque un renouveau de l'horreur ». Au sein de la communauté, on évoque peu les deux acteurs principaux, Brian Cox (également à l'affiche de Churchill cette semaine) et Emile Hirsch, mais on pourrait entendre parler de l’actrice, Olwen Catherine Kelly, pour son rôle de... morte. Une bien étrange performance, toute en immobilité, a priori inédite.
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