Un week-end dans les salles #15 : le choix de la communauté

16 juin 2017
Un week-end dans les salles #15 : le choix de la communauté

« Imaginez un Mocky afghan et son acteur gay tournant Hitman le Cobra - The Musical, entre quelques charniers bien réels, pour saisir le truc ». Comme en témoigne cette description faite par @zephsk, Salim Shaheen est un croisement entre beaucoup d’éléments a priori incompatibles, un créateur excentrique d'autant plus unique qu'il exerce dans un pays préoccupé par d'autres choses que les films. Journaliste radio de métier, Sonia Kronlund l’a suivi sur le tournage de son 111ème film : un périple étonnant dans les pas d’un individu hors-norme qui enegistre, joue, chante comme il respire, et se sent partout chez lui. « Quel personnage extraordinaire que Salim Shaheen ! Quel film drôle, émouvant, intelligent que nous offre Sonia Kronlund ! » s’enthousiasme @LeaRhoudin. « Une sorte de personnification de la puissance du cinéma » avec sa « troupe dont la vie est inextricablement liée à lui » ajoute @viking, qui trouve cette fine équipe « bouleversante ». Si tout le monde tombe d’accord sur l’aura du héros de Nothingwood, les avis sont plus nuancés concernant l’approche. « Sans oublier le réel, Sonia Kronlund nous offre une autre Afghanistan, celle d'un personnage incroyable de folie, de vie et d'espoir en dernier recours » estime @A_Nos_Amours qui apprécie de voir se dessiner tout un pays à travers cet homme. « Un documentaire incisif qui sait prendre le recul nécessaire par rapport à son (envahissant) sujet pour mieux décrire son véritable univers » confirme @AbusDeCine. « Passionnant portrait touchant et galvanisant reconnaît @cladthom. Dommage que Kronlund soit trop en retrait malgré tout pour élever les thèmes abordés ». @Thomaschry n’est pas loin de partager cette petite réserve. « Vampirisé par ses pieds-nickelés hénaurmes et hilarants, ce documentaire improbable sur le cinéma afghan accuse quelques problèmes formels ». Tout n’est peut-être pas parfait dans ce premier long-métrage, mais personne ne conteste son effet euphorisant, sa célébration des vertus du Septième Art. « Devant la caméra parfois hésitante mais toujours sincère de Mme Kronlund se dessine une véritable résistance par le cinéma » estime @clemgeo. « Énorme coup de Coeur, terriblement drôle et émouvant, se réjouit @jonathanpichot. Un bonheur d'une grande générosité sur la vie et le cinéma ».

Le choix de la communauté est mis à disposition des internautes de Télérama.

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