Vidocq sur Numero 23 à 20h55. C’est un choix… audacieux. Dans la foulée de L’Aventure intérieure la semaine dernière, on s’attendait à voir plébiscité un autre film doudou, Willow à 21h sur 6ter. « De l’heroic fantasy décomplexée comme on savait les faire dans les 80's » certifie @musashi1970. Bien, mais ça ne suffit pas. Spider-Man 2 à 21h sur NT1, alors ? « Le meilleur film de super-héros jamais fait avec Incassable » assure @WillValmontcine. Un choix également revendiqué par @jenanaipa : « Sam Raimi allie avec brio, problématiques adolescentes et réflexion sur l’héroïsme et le don de soi, le tout servi par de splendides scènes d'actions, ultra lisibles et fluides, et pour finir, un méchant ambigu, fort bien écrit et interprété». @Cine7Inne aime aussi, « pour la maestria de Raimi à canaliser les émotions avec grâce et à donner à son héros cette sensibilité touchante ». Des qualités que d’autres attribuent plus volontiers à La vie rêvée de Walter Mitty sur M6 à 21h, qui « donne envie de se bouger le cul et de faire quelque chose de sa vie » selon @Springbank. « Ben Stiller nous conduit dans une odyssée nostalgique sacrément dépaysante, drôle et touchante » ajoute @Sushi_Overdose. « Une véritable pépite de sincérité. Petit film qui deviendra culte » écrit @Juckarify. Toutes ces belles raisons auraient pu suffire si des forces obscures ne s’étaient déchaînées pour défendre l’inattendu Vidocq, @juliendg en tête, tel un Saroumane du bis. « Un fleuron du cinéma français par ce génie incompris, Pitof, qui devrait être la fierté du cinéma hexagonal au lieu d’être sa risée. Il sera réhabilité un jour ou l’autre… peut-être pas de notre vivant, mais ça viendra ». « Il faut voir Gégé en super-héros steampunk, comme un Sherlock Holmes ultrabadass bien avant celui de Guy Ritchie, qui faisait des cascades à la Matrix tant que son bidou le lui permettait encore, poursuit @juliendg. Il faut voir ces effets spéciaux avant-gardistes et cette photographie dont le jaune urine évoque les plus belles heures de Jean-Pierre Jeunet ». On pourrait croire à un coup de folie si @bredele, @gunsy et surtout @Avideo n’y mettaient aussi du leur. « Quel amour difficile à faire reconnaître, regrette le troisième. Pourtant, ce film m’a marqué au fer rouge ». Et le défenseur de dérouler son argumentaire, évoquant une photographie « qui donne sa couleur juste à cette histoire d’alchimiste », une histoire d’inspiration mythique « sortie des tréfonds d’une littérature d’anticipation dont la France s’est glorifiée et qu’elle a oubliée », « une violence sale, une ambiance tordue et malfaisante » qui ne sacrifie pas au réalisme et « se permet toutes les exagérations ». Ces partisans de l’impossible, sont-ils en train de nous troller ou de nous ouvrir les yeux sur les qualités du tout premier long-métrage entièrement tourné avec une caméra numérique ? Début de réponse à 20h55 sur Numéro 23.
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