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Le film est librement inspiré de l'Heptaméron de Marguerite de Navarre, recueil de nouvelles teinté de grivoiseries et d'anticléricalisme publié au xvie siècle, et nous propose plusieurs sketches successifs Le cocu malgré lui : Maître Cendras et Maître Bornet ont décidé de profiter pendant la nuit des charmes de la chambrière de ce dernier. Celle-ci apprenant leurs intentions se confie à Maîtresse Bornet qui décide de prendre sa place dans son lit. Les cordeliers : Deux moines lubriques se font héberger chez un couple de bouchers. Le boucher a l'intention de les égorger et de les saler. Le macchabée : Après une veillée mortuaire, le prêtre officiant fait l'amour avec une religieuse à quelques centimètres du cadavre. Amadour : Amadour est un jeune homme que se disputent Rolandine et sa chambrière. Rolandine le provoque et s'efforce de le manipuler. L'apothicaire : Excédé par la conduite de frères cordeliers, l'apothicaire fait semblant de faire tomber devant eux un pain de sucre de sa fabrication, il s'agit en réalité d'un étron congelé par le froid. Lisette. Maître Lamothe courtise Lisette, sa chambrière pratiquement sous les yeux de sa femme qui n'y voit que du feu. De très bon matin, il fera l'amour avec elle dans un pressoir à pommes, mais la dame aubergiste les verra de sa fenêtre. Sachant qu'il a été épié Maître Lamothe, rentre, change de chemise et entraîne Maîtresse Lamothe dans le pressoir. Quand le lendemain à la messe, la dame aubergiste rapportera à cette dernière que son mari la trompe, elle répondra : "Mais non, c'était moi !" avant de conclure in petto qu'elle a "le plus gentil des maris". L'épilogue voit le frère cordelier prêcher à la messe de Noël, se faire chahuter par les hommes du village et prendre la fuite.