Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (goodfeles) :
goodfeles
(à propos de Athena)
“ Dans le Tempétueux Chaos des Misérables, Gavras se complaît dans la Guerre et sa Violence, au point d'en faire son apologie malveillante. ”
— goodfeles
24 septembre 2022
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cath44
(à propos de Athena)
“ Une scénographie asphyxiante où Gavras embrase cité et lien social. De l’insurrection à la violence complaisante, la guerre est fratricide. ”
— cath44
24 septembre 2022
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Metaju
commentaire modéré Pour ma part, l'esthétisation de la guérilla ne me dérangerait pas en soi (ou en satin), si c'était un véritable appel à la révolte, par exemple, m'enfin, là, les révoltés sont franchement nouilles. Cette lutte fratricide à la con, le personnage improbable de Sébastien, l'absence de femmes, la vitesse à laquelle ils sont dépassés (surtout si ont compare ça aux émeutes de 2005). Et je pense même pas que Romain ait fait exprès. Effectivement, son kiff, c'était de faire un clip de guérilla, sans rien dire d'autre que c'est joli les feux d'artifices, quand même. J'ai bien l'impression qu'il est trop con (le mec ose quand même parler de tragédie grecque au sujet de son film) pour avoir conscience que, derrière le fait qu'il sont très jolis quand ils lancent des molotovs, le torse nu, son film véhicule un grand mépris des émeutiers tellement ils sont vides.12 octobre 2022 Voir la discussion... -
Metaju
commentaire modéré Je viens de revoir Z. Papa Gavras, c'était quand même autre chose.13 octobre 2022 Voir la discussion...
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itachi
commentaire modéré @Metaju quelle merveille !!!!18 octobre 2022 Voir la discussion...
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jroux86
(à propos de Athena)
“ R. Gavras filme l’embrasement des banlieues comme un enfant jouerait à la guerre : sans recul et caméra au poing, fasciné par la violence. ”
— jroux86
1 octobre 2022
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jroux86
commentaire modéré @jared333 Parce qu'il faut avoir été dans les tranchées pour apprécier Les sentiers de la gloire ? Être allé sur la banquise pour suivre les tribulations de Nanouk l'Esquimau ?
Tu dis de l'imagerie d’Athéna qu’elle est "révolutionnaire". Je n'y ai vu qu'une succession de plans-séquences visant plus à impressionner qu’à donner corps à la tension entre police et jeunes des quartiers. Une suite d’images qui ne va jamais plus loin que le "spectacle" de la guerre, qui n’a pas plus d’ambition esthétique qu’un clip mettant en scène les cités. Pas franchement une révolution. Comme un fait exprès et pour illustrer mon propos je trouve l’usage de feux d’artifice comme arme extrêmement révélateur. C’est très joli, divertissant même, ça provoquerait presque des "Oooh" et des "Aaah", mais passées les "belles rouges" et les "belles bleues", tout le monde rentre à la maison et retourne à ses occupations. Si ce film sent la poudre, c’est de celle qu’on jette aux yeux.
Cela dit, tu as raison de dire que la vie dans les quartiers mérite l’intérêt du public ("prolos" et autres) et un traitement cinématographique digne de ce nom. Pas certain que la représentation donnée ici soit très flatteuse : uniquement masculine, formant une masse uniforme (tous portent le même survêtement) et vociférante (les acteurs y laissent d’ailleurs leurs cordes vocales), et guidée par une figure obscure qui tâcherait de ressembler au Christ – image ridicule. J’ai pour ma part nettement préféré Les misérables. -
nibab_lacsap
commentaire modéré Bien répondu. Confondre "le réel de la situation" avec une piètre mise en spectacle tape-à-l'oeil d'un type qui se regarde filmer plus qu'il ne regarde ce qu'il filme est bien symptomatique d'une société où l'image est devenue ce à quoi le réel doit se conformer, sous peine d'être déclaré invraisemblable. Le comble... -
jroux86
commentaire modéré @nibab_lacsap Un comble, oui, et il fallait vraiment que j'ai du temps à perdre pour répondre à un tel non-argument.
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TheJackRanger
(à propos de Athena)
“ Conçu comme une tragédie antique, connectant un drame familial au destin d'une cité entière, Athena est d'une beauté plastique sidérante. ”
— TheJackRanger
23 septembre 2022
Karim Lasmi
Sami Slimane
Radostina Rogliano
Mehdi Abdelhakmi
Tarek Haddaji
Guy Donald Koukissa
Sophie-Marie Larrouy
Birane Ba
Nesrine Abdat
