Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (Anna_K) :
Anna_K
(à propos de Cherchez la femme)
“ Tendre et loufoque, cette comédie de style 'boulevard' égratigne sans méchanceté tout en exaltant littérature et poésie des textes sacrés. ”
— Anna_K
20 mars 2023
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Anna_K
(à propos de Cherchez la femme)
“ Tendre et loufoque, cette comédie de style 'boulevard' égratigne sans méchanceté tout en exaltant littérature et poésie des textes sacrés. ”
— Anna_K
20 mars 2023
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WeOwnTheNight
(à propos de Cherchez la femme)
“ Déconstruire par l'humour de situation : courageuse, la démarche d'Abadi est aussi nuancée, intime et sincère malgré une conclusion ratée. ”
— WeOwnTheNight
29 septembre 2017
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ProfilSupprime
(à propos de Cherchez la femme)
“ Un regard intelligent sur la radicalisation se superpose au comique de situation. ”
— ProfilSupprime
29 septembre 2017
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ProfilSupprime
commentaire modéré Enfin une comédie française capable de porter un regard intelligent sur le sujet qu'elle propose ! Si l'affiche ainsi que sa bande annonce (non souhaitée par la réalisatrice) tente de nous allécher tel un marketing de fast-food, le film nous propose un bon plat fait maison au final nécessaire pour traiter des sujets sensibles et actuels que sont la radicalisation et l'instrumentation religieuse. Héritier des pièces de Marivaux, "cherchez la femme" abonde de circonstances burlesques tirées de faits réels. La truculence découle principalement du comique de situation en lieu et place de personnages enfermés dans des clichés qui bien souvent ne les concernent pas directement (exemple : "Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?" ou "à bras ouverts"). La métamorphose vers la déradicalisation s'opère par le biais de connaissance et de l'ouverture plutôt que par la pitié et les bons sentiments qui infestent la comédie française depuis les succès de "bienvenue chez les ch'tis" et "intouchables". L' illumination s'effectue par une analyse fidèle et plutôt subtile des versets coraniques mais également des grandes œuvres de littérature/ poésie Perse et occidentale. C'est bien de la sagesse dont tombe amoureux le jeune radicalisé, le voile de notre protagoniste travesti ôtant tout sens charnel à leur relation. Sans prétention théologique, le film aborde les thématiques intra-religieuses qui apportent de la consistance au premier long métrage de Sou Abadi : la déraison d'un manichéisme à la moralité douteuse entre les notions de pitié et de mécréance, la déshumanisation de l'essence divine, la démonstration publique religieuse, la frontière nébuleuse entre les courants chiites et sunnites... La société occidentale n'est pas en reste, sont évoqués les thèmes de l'exclusion sociale, de la méritocratie et de la politisation comme source de communautarisme élitiste. La seule limite du film réside en son format : la comédie restreint les possibilités et la durée du film et impose un positivisme bienvenue mais impliquant une transformation trop rapide des mœurs du personnage incarné par William Lebghil.
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Camelia Jordana
Grégory Montel
Oscar Copp
Karim Belkhadra
Laurent Delbecque
Behi Djanati Atai
Hamid Djavadan
Walid Ben Mabrouk
Sâm Mirhosseini
Carl Malapa
Oussama Kheddam
Hamideh Doustdar
Jean-Louis Tilburg
Matériellement, nous sommes effectivement en position favorable par rapport à bien d'autres peuples. Ce n'est pas vraiment de "la chance" (pour reprendre ton mot) mais le résultat du travail acharné, du courage et de la capacité d'organisation de ceux qui nous ont précédé pendant des siècles sur ce beau territoire... Soyons fiers d'eux et ne nous considérons pas comme de simples "enfants gâtés" ou héritiers favorisés (j'ai personnellement BEAUCOUP travaillé et j'estime avoir poursuivi à mon petit niveau l'effort collectif).
Mais, il n'y a pas que le niveau "matériel" et c'est par là que je vais pouvoir revenir au film : c'est mentalement que le pays s'affaiblit par le doute, le renoncement et l'organisation du mépris (je rejoins sans le vouloir une chaude actualité).
N'oublions pas au passage qu'il s'agit d'un film agréable mais secondaire et qui ne mérite peut-être pas tant d'échanges entre nous...
Mais nous y sommes, donc terminons...
Je disais ci-dessus -et je maintiens- que les comédies peuvent avoir du sens et que celle-ci, au-delà de son humour (souvent très plaisant) relève par son esprit de cette morgue de caste fréquente chez les "élites culturelles" mondialisées : toute une cohorte de bobos parisiens, de bourgeois iraniens (aspirant au bonheur new-yorkais) et d'intégristes radicaux y tiennent le haut du pavé tandis que la population du quotidien devient, en toile de fond, une simple figurante, dans les transports en commun, de son propre destin : "pauvres gens déboussolés et perplexes qui ne sont plus guère qu’un décor d’arrière-plan" disais-je ci-dessus... Et c'est là que l'on a le droit de juger un film (même mineur et amusant) représentatif d'une époque et d'une tendance que l'on a le droit de ne pas trop aimer...