La Peau de chagrin

Par un matin Blafard de 1832, Raphaël de Valentin, vingt-deux ans, perd son dernier Napoléon à une table de jeu. Où en est-il, ce brillant jeune homme, marquis désargenté, orphelin de père et de mère, qui, il y a quelques mois encore, rêvait que l’œuvre qu’il écrivait, sa « théorie de la Volonté», lui apporte gloire, argent et reconnaissance ? Il est sur le point de se jeter à l’eau dans la Seine pour mettre un terme à une vie qu’il juge ratée, lorsqu’il entre chez un antiquaire aveugle, l’étrange Oswald, qui lui propose une mort plus douce en lui faisant un étrange cadeau : une peau de chagrin. Cette peau de chagrin exaucera tous ses vœux, mais en contrepartie, rétrécira à chaque fois, le rapprochant un peu plus de son dernier souffle. Raphaël accepte le Pacte et à partir de là, il réalise ses vœux les plus chers. Et comprend au fur et à mesure qu’ils ne sont pas aussi important qu’il le pensait. Sauf un, le seul qui compte vraiment pour lui. Mais il est trop tard…