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Micro-critique star (CaroB) :
CaroB
(à propos de La Pianiste)
“ Une partition cruelle, perverse sur le désir, qui va crescendo jusqu'à la note finale, bouleversante, terrible. Fortissimo.
”
— CaroB
28 novembre 2013
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CaroB(à propos de La Pianiste)“ Une partition cruelle, perverse sur le désir, qui va crescendo jusqu'à la note finale, bouleversante, terrible. Fortissimo. ” — CaroB 28 novembre 2013
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Sebmagic11 décembre 2013 Voir la discussion...
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CaroB11 décembre 2013 Voir la discussion...
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FinalMax24 mars 2014 Voir la discussion...
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Sanium(à propos de La Pianiste)“ Tel est le don de la nuance. Le mystère laisse bientôt sa note à la folie, rêche. Puis sonne la violence, puis l'amour. Hideusement humain. ” — Sanium 16 janvier 2018
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Lolograhame(à propos de La Pianiste)“ Haneke crée le malaise en ne faisant rien d’autre que filmer quelques jours de l'horrible vie de la progéniture d’une perverse narcissique. ” — Lolograhame 20 avril 2024
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nibab_lacsap
"Il est clair qu'Erika ne sait comment appréhender son désir tout naturel, et le retourne en perversité (c'est le premier sens de ce mot perversus = renverser), en lutte, en violence, tant il est contraint, tabou, refoulé."
Cette idée de renverse rejoint d'ailleurs le gant retourné de l'amour que j'évoque plus haut.
Les psy disent que la vraie opposition à l'amour ce n'est pas la haine (puisque la relation s'entretient encore avec une même "passion", alimenter sa haine envers quelqu'un c'est s'assurer de le garder en tête) mais l'indifférence... celle que Walter renvoie sans pitié à la fin.
Et je trouve que la dernière scène (superbe) le montre très bien : quand elle voit qu'il s'en fout d'elle, qu'il ne craint ni sa vengeance ni son regard, qu'il n'a ni haine ni remords donc amour, il l'anéantit définitivement car elle se retrouve confrontée à ce qu'elle redoute le plus : le manque, le vide d'une existence sans relation passionnelle à l'autre. S'il n'y a même plus de possibilité d'alimenter une haine à l'autre à défaut d'amour, elle est renvoyée au néant d'une vie sans désir, donc la haine de soi, au réflexe nihiliste suicidaire... -
nibab_lacsap
Si, il y a peut-être une seule situation où Erika semble prendre du plaisir : c'est lorsqu'elle écoute et regarde Walter jouer. Seulement voyez dans quel état ça la met, cette irruption incontrôlable du plaisir, du désir...
Dans le plaisir, il y a une part importante de perte de contrôle: tout le contraire de ce qu'elle prodigue aux autres et à elle-même. -
nibab_lacsap
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