Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (NTosic) :
NTosic
(à propos de Les Soleils de l'ile de Paques )
“ Quasi faux documentaire porté par une voix suave et évoquant l'intérêt d'occidentaux pour des spiritualités "bricolées". Hypnotique. ”
— NTosic
23 juin 2022
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Bosco
(à propos de Les Soleils de l'ile de Paques )
“ Fantaisie initiatique New Age mêlant en un cocasse style grave teinté de psychédélisme, géomancie, ufologie, revue Planète et Wilhelm Reich. ”
— Bosco
4 février 2018
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fredp
commentaire modéré Je mets mon casque d'explorateur, en cas de projections de yaourts psychédéliques. Je ne connais de Pierre Kast que "Le bel âge " que j'aime bien.4 février 2018 Voir la discussion... -
Bosco
commentaire modéré @Anna_K "Il n'a pas mal viellli", dis-tu, je partage entièrement cet avis. Ce qui me frappe en cette période qui est de vraie modernité (une époque saisie ici, comme dans Le Point de non-retour de Boorman, juste avant qu'elle ne bascule dans la post-modernité) c'est son esthétique inoxydable. Cela est dû peut-être à la sécheresse géométrique parfois joyeuse et souvent insolente en tout cas décomplexée du style de ce temps (cf. les robes de Courrèges, l'architecture de Niemeyer, les musiques, robes et chorégraphies des Demoiselles de Rochefort de Demy...), à son goût du net, du vif et de l'épuré. Le costume des hommes, les tailleurs des femmes sont du reste toujours portables aujourd'hui -il n'en va pas de même des pantalons pattes d'eph’ plus rouflaquettes ou d'autres accoutrements masculins ou féminins qui ont sévi par la suite, et qui, eux, pour le coup, ringardisent radicalement les films qui vont suivre dans les années 70 80 et 90. Ces effets frappants de vieillissements ou de non vieillissements de l'univers des films, et le fait que certaines époques y échappent alors que d’autres y tombent, mériteraient d'être analysés plus avant. Certains films sont du reste sur ce plan fascinants d’ambiguïté. Zazie dans le métro de Malle, par exemple, me fait le drôle d'effet de voir un film sur le Paris disparu de l'après-guerre (par sa sociologie petit-peuple et par nombre de ses décors) traversé par une lumière (les couleurs succédant au noir et blanc jusqu’alors habituel le font sonner comme un film magiquement colorisé) et des êtres venus du futur car, eux, très modernes par leur style : leurs vêtements, coiffures, comportements et langages. (Le changement de décor du bar dans le film évoque du reste très bien une sorte de mue-métamorphique, un basculement du monde -ici l'entrée dans la modernité telle que caractérisée plus haut.) Le genre d'effets de dissonances stylistiques que procurent les vieux films de science-fiction et que recherchent les films de SF rétrofuturistes.4 février 2018 Voir la discussion...
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fredp
commentaire modéré L'oeuvre comme document et comme symptôme. Parfois il n'y a que ça à voir, mais ça peut etre passionnant, ça l'est toujours. La beauté involontaire.4 février 2018 Voir la discussion...
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NTosic
(à propos de Les Soleils de l'ile de Paques )
“ Quasi faux documentaire porté par une voix suave et évoquant l'intérêt d'occidentaux pour des spiritualités "bricolées". Hypnotique. ”
— NTosic
23 juin 2022
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Anna_K
(à propos de Les Soleils de l'ile de Paques )
“ Sur fond de critique soft du capitalisme, le récit à la fois scientifique et zen d'un voyage initiatique. Rafraîchissant et troublant aussi. ”
— Anna_K
4 février 2018
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Anna_K
commentaire modéré En ce début des années soixante-dix, les looks sont encore teintés des sixties et donc tout à fait supportables. J'ai trouvé tout à fait épatant, que la conviction du narrateur en voix off le dispense d'un discours militant, et qu'il ne prenne pas parti à la fin sur les choix de vie ultérieurs des autres "appelés". Cela me semble assez exemplaire d'une époque où il était "interdit d'interdire".
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