r Très Bien
Lust, Caution
(2007)
un film de
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Satisfaction communauté 69%
Lust, Caution Bande-annonce

Lust, Caution

(2007)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 69%
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Micro-critique star (veroniquevergnau) :
veroniquevergnau
(à propos de Lust, Caution)
Sa note :
Lust, Caution “ En pole position se place l'érotisme moite asservissant corps et coeurs mais en lourd handicap, l'exotisme factice d'une Chine reconstituée ” — veroniquevergnau 17 novembre 2021
6 commentaires
  • veroniquevergnau
    (à propos de Lust, Caution)
    Sa note :
    Lust, Caution “ En pole position se place l'érotisme moite asservissant corps et coeurs mais en lourd handicap, l'exotisme factice d'une Chine reconstituée ” — veroniquevergnau 17 novembre 2021
    6 commentaires
  • Bosco
    (à propos de Lust, Caution)
    Sa note :
    Lust, Caution “ Mille scènes en long flash-back et une Chine occupée de décor de cinéma pour apprendre que le cœur-cul a ses raisons que le calcul ignore. ” — Bosco 14 mai 2019
    3 commentaires
    • Bosco
      commentaire modéré (Ma MC aura au moins attiré votre attention sur le fait que ce qui s’écrit cul se prononce de deux manières). Sur ce film à gros budget qui à mon sens échoue dans ses lourdes prétentions artistiques, j’ai déposé deux étoiles cependant… pour quelques scènes intéressantes et pour les acteurs principaux : le toujours sombre et taiseux Tony Leung Chiu-wai, à nouveau excellent, et pour Tang Wei, une comédienne certes moins classe que Maggie Cheung dans In the Mood for Love mais qui est vraiment très, très mignonne et dont la manière de faire jouer l’éclat de ses prunelles de jais dans les jolies fentes de son masque de tendre porcelaine est bien la seule chose de chinoise que j’ai perçue dans ce film américanisé de part en part. Ang lee, remarquable cinéaste de l’intime, ferait bien, me semble-t-il, de se tenir à l’écart de films à dimensions historico-politiques. Il ne sait pas les traiter, fondre ces dimensions dans un récit domestique ou s’en emparer et les distordre comme une matière ainsi que l’a fait Paul Verhoeven dans Black Book. (Voilà qui me fait redouter le visionnage prévu d’Un jour dans la vie de Billy Lynn…) Par contraste, j'observe que quand l’histoire n’est que décor et que cela ne porte qu’à conséquences esthétiques comme dans Tigre et dragon, Ang Lee peut faire jouer à plein ses innombrables talents.
      14 mai 2019 Voir la discussion...
    • Anna_K
      commentaire modéré @Bosco L'affiche est belle, mais ta MC ne donne pas trop envie de s'y risquer, ton commentaire louvoie un peu ... et puis ces histoires de cul, de calcul et de raison ? Je ne suis pas sûre que Pascal s'y retrouverait :-)
      17 mai 2019 Voir la discussion...
    • Bosco
      commentaire modéré Oui, l’accolement des mots cœur et cul peut choquer, mais c'est bien ce dont il est question dans le film : de l'absence de cloison étanche entre l'un et l'autre de ces "organes". Ceci d'ailleurs est énoncé très explicitement, puisque Wong déclare à son supérieur à propos du chef de la police qu'elle a eu mission de piéger : "Non seulement il pénètre mon corps mais, tel un serpent il veut s'insinuer jusqu'à mon cœur." L'espionne militante et séductrice voit l'arme de son corps se retourner contre elle. Elle, comme du reste son ignoble proie, se voient débordés par leur passion érotique commune -d'ailleurs entamée en style sado-masochiste. Eh oui ! il n'y a jamais loin du cul au cœur et du cœur au cul quoiqu'en pensent certains esprits qui se croient délicats en fait très marqués par un puritanisme sournois que l'on voit d'ailleurs surgir sous de nouvelles et étranges formes en notre époque qui se croit très libre mais qui se veut de plus en plus correcte. Comme si l'on pouvait détacher l'esprit d'un corps tant qu'on l'habite ! (Seuls certains saints, mystiques ou le shadus y parviennent de leur vivant.) Non, le corps est bien le lieu où l’esprit (trop souvent confondu avec les sentiments) se manifeste et s'exalte. Ce que du reste les fidei d'amore du Moyen-Age savaient bien en bons platoniciens qu'ils étaient, très éloignés des romantiques dualistes, mauvais lecteurs de Platon influencés par le manichéisme, qu'une certaine civilisation occidentale rationaliste et bourgeoise a forgés. C'est du reste ce nœud du film que je regrette d'avoir vu si mal développé, mais Ang Lee, qui tenait donc là son vrai sujet, a choisi plutôt de s'a(ban)donner à une fresque de caractère historique ou plutôt à un drame sentimental et policier coloré "peinture d'époque", en sorte que le vrai et seul sujet du film est maltraité. (Et le sujet historique de même !)
      17 mai 2019 Voir la discussion...
  • cinephile54
    (à propos de Lust, Caution)
    Sa note :
    Lust, Caution “ La seconde partie l'emporte. Univers sombre, intriguant. Les tenues de Tang sont diablement sexy, Tony taiseux. Cependant un brin trop long. ” — cinephile54 16 novembre 2021
    3 commentaires

Casting de Lust, Caution

Infos sur Lust, Caution

Réalisé par Ang Lee

Taïwan, Chine, États-Unis - 2h38 - Drame, Thriller
Titre original : Se jie
Sortie le 16 janvier 2008

Synopsis

Dans les années 1940, alors que le Japon occupe une partie de la Chine, la jeune étudiante Wong est chargée d'approcher et de séduire Mr Yee, un des chefs de la collaboration avec les Japonais, homme redoutable et méfiant que la Résistance veut supprimer. Très vite, la relation entre Wong et Mr Yee devient bien plus complexe que ne l'avait imaginé la jeune femme.

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