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Micro-critique star (artypop) :
artypop
(à propos de We need to talk about Kevin)
“ Tout cela ne serait pas arrivé si elle avait demandé les conseils du Pascal, le grand frère de TF1. ”
— artypop
29 septembre 2011
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artypop(à propos de We need to talk about Kevin)“ Tout cela ne serait pas arrivé si elle avait demandé les conseils du Pascal, le grand frère de TF1. ” — artypop 29 septembre 2011
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Sushi_Overdose(à propos de We need to talk about Kevin)“ Ne blâmez pas les jeux-vidéo, cette fois, c'est la faute à Robin des Bois. ” — Sushi_Overdose 29 septembre 2011
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cath44(à propos de We need to talk about Kevin)“ Film choc sur une impossible relation d'amour entre une mère et son fils.Sur fond rouge sang, la fin violente d'un affrontement familial" ” — cath44 20 mai 2013
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SpectateurLambda
Brillant n'étant pas néanmoins l'adjectif qui lui sied le mieux, nous sommes plutôt face à une proposition d'une profonde noirceur, d'un pessimisme absolu et d'un angoissant, d'un oppressant viscéral.
Eva est la mère d'un garçon prénommé Kevin face à qui elle peine - euphémisme - à créer un lien maternel, ce dernier semble depuis sa tendre enfance s'appliquer à rejeter sa mère, à maintenir une atmosphère délétère, une ambiance pesante qui régulièrement se mue en conflits ouverts. Au milieu le père, Franklin, à qui Kevin voue tout son amour, si tant est qu'il soit capable d'amour, et qui absent du domicile familial une grande partie de la journée, comme n'importe quel père de famille ayant un emploi, ne voit pas les agissements de son fils, et met en doute ce que Eva lui raconte, arguant du fait qu'un enfant ne penserait pas de façon aussi machiavélique.
Or nous spectateur nous voyons bien que cet enfant est machiavélique, que son comportement est a minima anormal, voire inquiétant et que cette mère, sur qui on aurait vite fait de projeter les écueils psychiatriques qui éludent tout débat et enferment les gens dans des cases, les "personnalités toxiques" pour parler de simples connards, les "pervers narcissiques" pour désigner n'importe quel mec ou nana incapable de mettre un terme à une relation sans lendemains, ou ici "le baby blues" désignation fourre-tout qui englobe toutes ces mères qui ne répondraient pas aux standards de la société, cette mère donc n'est pas totalement paranoïaque.
Le montage alterne entre l'instant présent, des flashbacks qui dévoilent rapidement la commission d'un acte irréversible par Kevin et des parenthèses narratives ou plutôt de contextualisation qui petit à petit dessinent un inéluctable dont l'invraisemblance cohabite avec l'insupportable, un destin de mort qui étouffe toute velléité d'optimisme et qui souligne l'extrême froideur d'un plan qui s'exécutera en dépit de tout.
Semi huis clos entre Eva, Kevin et Franklin où viendront parfois interférer des éléments externes, hostiles envers Eva souvent, amicaux parfois, le film est principalement constitué des performances sidérantes des trois acteurs, Tilda SWINTON, John C. REILLY ou le bluffant Ezra MILLER.
Je vais oser une mise en parallèle que j'assume totalement, j'estime ce film aussi stupéfiant dans cette catégorie de films aux ambiances terrifiantes que le Funny Games (1997) de Michael HANEKE.
Le contraceptif le plus efficace qui soit.
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Gerard